Sanchez recommande la prudence avant le déconfinement de la moitié de l’Espagne

Par Epoch Times avec AFP
9 mai 2020 22:55 Mis à jour: 9 mai 2020 23:15

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a souligné samedi que le nouveau coronavirus restait « à l’affût » deux jours avant que la moitié des Espagnols passent à une première étape de déconfinement et puissent se retrouver aux terrasses des restaurants.

« Je vous demande de faire preuve de la plus grande précaution et de prudence » parce que « le virus n’a pas disparu, il est toujours là à l’affut », a déclaré le dirigeant socialiste dans un discours. Les autorités craignent une nouvelle vague de contaminations si les 47 millions d’Espagnols ne restent pas sur leur garde.

Lundi, la moitié d’entre eux passe à la première des trois phases d’un déconfinement qui doit s’étaler jusque fin juin.

Nouveau régime pour une partie de l’Espagne

Ni Madrid ni Barcelone, les deux villes les plus touchées par la pandémie, ne sont concernées, pas plus que Grenade et Malaga dans le sud ou Valence sur la côte est.

Par contre le nord, de la Galice frontalière du Portugal au Pays basque qui jouxte la France, et des villes de l’intérieur comme Séville et Saragosse bénéficieront du nouveau régime.

Leurs résidents pourront s’asseoir aux terrasses des bars ou des restaurants où les tables devront être espacées de deux mètres, et se réunir à dix au maximum.

Les églises rouvriront mais ne pourront pas accueillir plus du tiers de leur capacité et les commerces, d’une surface maximale de 400 m2, pourront accueillir les clients cette fois sans rendez vous.

L’Espagne est l’un des pays les plus frappés par le Covid-19, et a recensé à ce jour 26.478 morts selon le ministère de la Santé.

Aux cours des 24 dernières heures, 179 malades ont succombé, 50 de moins que la veille, et très en dessous du pic de 950 morts en un jour enregistré début avril.

La contagion elle-aussi ralentit. Le nombre de cas de Covid-19 confirmés s’élève à 223.578, dont 604 seulement au cours des dernières 24 heures, a souligné Fernando Simon, directeur du centre d’alertes du ministère de la Santé.

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