Le président du Venezuela Nicolas Maduro a estimé mardi que les Vénézuéliens avaient envoyé « un message fort » aux États-Unis et à leurs alliés lors des élections régionales « largement remportées » par le camp au pouvoir.
« Notre peuple a envoyé un message fort à l’impérialisme, à Trump, à ses alliés régionaux et à la droite locale », a déclaré le chef de l’État socialiste lors d’une conférence de presse, deux jours après le scrutin contesté.
Officiellement, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), au pouvoir, s’est imposé dans 17 des 23 États du pays, selon le Conseil national électoral (CNE). Au niveau national, le chavisme -du nom du défunt Hugo Chavez, président de 1999 à 2013 et mentor de M. Maduro- obtient 54% des votes, contre 45% à ses adversaires.
Les États-Unis ont « condamné » lundi des élections « ni libres ni justes ». L’UE, de son côté, a déclaré que les résultats des élections ne modifiaient pas sa « ligne de conduite ». Les 28 États membres de l’UE ont récemment donné leur « accord de principe » à la mise en place de sanctions contre le régime du président Maduro en réponse à la répression contre l’opposition.
Aucun observateur international n’avait été accepté par les autorités pour le vote.
Ce scrutin intervenait alors que le Venezuela est plongé dans une grave crise économique et politique, même si le calme semblait revenu depuis deux mois, après la vague de manifestations souvent violentes qui a submergé le pays d’avril à juin, faisant 125 morts.
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