Samedi 8 août, les propriétaires d’un élevage de chevaux de Cluny (Saône-et-Loire) ont retrouvé l’une de leur pouliche poignardée au cœur, avec une oreille coupée, un œil en moins et des organes arrachés.
« Anéantis et dévastés par autant de barbarie », ce sont les mots de Virginie Martinot et son mari après la découverte macabre d’une de leur pouliche assassinée et mutilée.
« Vendredi soir, mon mari a fait le tour des prés. Il y avait 7 pouliches de 18 mois. Le lendemain, il a découvert la pouliche tuée dans le pré. À priori, elle a été attrapée au lasso puisqu’il y avait des marques. Elle a été poignardée au cœur. Elle a une oreille coupée. Ils lui ont enlevé un œil et tout l’appareil génital », déplore Virginie Martinot encore sous le choc, à France 3 Régions.
Un véritable acte de barbarie qu’elle a commenté sur le compte Facebook de son centre équestre pour donner l’alerte :
Éleveurs de bovins et de chevaux de compétition, Virginie et Jean-Michel Martinot élèvent chaque année une dizaine de poulains : « Quand on est éleveur, ça arrive de perdre un animal, comme dans tout élevage. Mais pas comme ça. Le tour des prés, on l’a fait toute notre vie, mais pas pour voir que l’on avait assassiné un cheval. On est dévastés », raconte Virginie Martinot.
Le jour même, une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte par les gendarmes de la brigade de Cluny. Cependant, le dossier est également suivi par un groupe de travail national, car depuis le mois de janvier, en France, une douzaine d’actes de cruauté similaires a été enregistrée.
D’après le Service central du renseignement territorial (SCRT), les animaux visés et mutilés sont des équidés (notamment des ânes, poneys, chevaux ou pouliches), avec à chaque fois un point commun : au moins une oreille est coupée, comme s’il s’agissait d’un trophée. Et dans certains cas, comme à Cluny, les mutilations sont plus importantes.
On ne sait pas encore s’il s’agit d’un auteur unique ou d’un groupe, ni quelles sont les motivations derrières ces actes. De plus, concernant l’enquête à Cluny, celle-ci s’annonce difficile, le pré étant situé dans une zone isolée et sans caméra de surveillance.
De son côté, même si elle en avait entendu parler sur les réseaux sociaux, Virginie Martinot n’imaginait pas que ses animaux puissent être visés chez elle, à Cluny : « Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils agissent toujours la nuit. Nous on a 120 hectares, on a beau faire des tournées, on ne peut pas éviter cela. On a des poulains nés pour vivre au pré, pas en box », conclut-elle.
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