À deux semaines d’intervalle, une famille fléchoise a vu ses deux félins disparaître plusieurs heures avant de revenir imbibés d’un produit poisseux et particulièrement odorant.
Les faits se sont déroulés au mois de mai, à La Flèche, une commune d’environ 15 000 habitants située au sud du Mans.
Le jeudi 7 mai, l’un des deux chats d’une famille établie rue de la Beufferie disparaît pendant plus de 24 heures. Le félin finit par revenir au domicile de ses propriétaires « en miaulant très fort ».
« Il avait été aspergé d’un produit qui sentait très fort, du museau jusqu’au bout de la queue », a expliqué sa maîtresse aux journalistes de France Bleu.
Si elle n’a pas procédé à des analyses, la jeune femme estime que son animal de compagnie a été aspergé de white spirit, un distillat de pétrole utilisé pour la dilution des peintures, vernis et encre d’imprimerie.
Sur les conseils d’un vétérinaire, le chat est isolé pour ne pas intoxiquer les enfants en bas âge de la famille, avant d’être lavé avec du liquide vaisselle pour éliminer le produit. À ce moment-là, le félin ne présente pas de blessures.
« Côté physique, j’étais rassurée. Côté psychologique, pas trop parce que j’avais vraiment l’impression qu’il était abattu, sonné », confie sa propriétaire.
Le félin miaule et tremble pendant plusieurs jours avant de recommencer à s’aventurer à l’extérieur du domicile de ses maîtres. Son état physique s’est toutefois dégradé depuis.
« Aujourd’hui, on constate des pertes de poils, notamment au niveau du cou, où il se gratte et se lèche. Donc ça saigne et ça fait une grosse plaque », souligne la Fléchoise.
La Flèche : deux chats arrosés de white-spirit, leur propriétaire porte plainte https://t.co/ouDpNgrKEj pic.twitter.com/PlgyQYlYP0
— France Bleu Maine (@bleumaine) May 23, 2020
Une plainte déposée auprès de la gendarmerie
Le 19 mai, le second chat de la famille disparaît plusieurs heures à son tour avant de revenir, également aspergé de white spirit. La famille, qui pensait que le premier félin avait pu être victime d’un accident, est alors convaincue qu’il s’agit d’actes de malveillance volontaires et décide de déposer plainte.
« On a dit qu’on n’allait pas en rester là, parce que c’était forcément volontaire puisque ça c’était passé de la même façon », observe la maîtresse des deux chats, baptisés Flash et Lutin.
Les gendarmes de la Flèche confirment qu’une plainte a bel et bien été déposée. S’ils ont procédé à une vaste enquête de voisinage et ont contacté tous les commerçants du quartier où résident la famille, ils n’ont pour l’instant pas été en mesure de mettre la main sur un suspect.
« Ce qu’on peut espérer avec cette enquête assez large, c’est que la personne qui a fait ça se reconnaisse, prenne peur et ne recommence pas », indique la gendarmerie.
Après avoir publié un billet sur le groupe Facebook « Communauté fléchoise », qui va fermer le 1er juin, la propriétaire de Flash et Lutin a recueilli plusieurs témoignages d’habitants du quartier lui signalant des actes de cruauté similaires à l’encontre de leurs chats.
Des témoignages qui permettront peut-être d’identifier la personne qui s’en est prise aux félins de cette habitante de la rue de la Beufferie. « Plus ça va, plus on ressert la zone où ça a pu arriver », conclut la jeune femme.
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