Alors qu’il louait une maison depuis 2019, un propriétaire de Fyé dans la Sarthe a fini par récupérer son bien, mais dans un état catastrophique. En plus des meubles cassés et des déchets, un cadavre de chien a été découvert sur place.
En 2019, Frédéric Vialle, un habitant de Fyé dans la Sarthe, a décidé de louer sa maison avant de partir pour l’île de la réunion. Une location signée à une femme et ses 5 enfants, avec comme garant le conseil départemental. Tout semblait bien se passer puis, au mois de mars, Frédéric a appris le décès de la locataire par l’intermédiaire des gendarmes.
Problème, sur place, ces derniers ont découvert une maison complètement insalubre et jonchés de déchets, avec à l’intérieur 24 chiens, 5 chats et des dizaines d’oiseaux et hamsters, a rapporté France 3 Régions.
Depuis, Frédéric, encore sous le choc en voyant l’état de sa maison, attend une signature du juge des tutelles pour faire fonctionner les assurances et les entreprises de nettoyage. En effet, Frédéric est pour l’heure dans l’incapacité de récupérer son bien car les héritiers de la locataire décédée sont tous mineurs. Il faut donc que le dossier passe devant un juge des tutelles. Une procédure qui peut prendre des mois.
« On aurait pu le faire différemment, avoir un document officiel de la famille en disant qu’ils renonçaient, qui nous permettait de faire venir l’huissier et le service de nettoyage. Aujourd’hui, on nous dit qu’on ne peut pas renter parce que la famille pourrait se retourner contre nous », a expliqué Frédéric.
En attendant, sur place, le constat est accablant : 60m³ de déchets estimés, des excréments d’animaux au sol, des meubles cassés, de la nourriture en décomposition, mais aussi… le cadavre d’un chien ! Et c’est sans parler de l’odeur pestilentielle qui a envahi les lieux.
« Il y a 2 ans et demi, on a refait tout le rez-de-chaussée à neuf, l’étage était tout neuf, on n’a jamais eu le temps d’en profiter. On a donné une maison totalement refaite, elle n’est que de 2013, là ils ont tout saccagé, on a tout perdu », a déploré Frédéric.
Aujourd’hui, Frédéric doit encore rembourser 10 ans de crédit pour cette maison. Une situation difficile à accepter, d’autant qu’il va devoir de nouveau emprunter pour pouvoir un jour y revivre.
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