Ce vendredi 28 octobre, un individu de 24 ans a été interpellé devant la gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Déjà défavorablement connu des services de police pour une trentaine de faits, cet homme en situation irrégulière fait notamment l’objet d’une fiche de recherche pour une peine de six mois de prison prononcée à son encontre.
Un homme de 24 ans de nationalité haïtienne a été interpellé devant la gare de Saint-Denis, puis placé en garde à vue, avant d’être finalement relâché. Le service police-justice de CNews précise que cet homme, en situation irrégulière, est impliqué dans une affaire de violences volontaires.
Au moins une obligation de quitter le territoire français
En raison d’une peine de six mois de prison et 300€ d’amende, prononcée à son encontre pour violences volontaires inférieures à huit jours d’ITT, ce jeune clandestin fait l’objet d’une fiche de recherche.
L’homme en situation irrégulière sur le territoire avait eu, par le passé, au moins une obligation de quitter le territoire français (OQTF). En ce moment, il est visé par une interdiction administrative de retour sur le territoire français, ainsi qu’un placement en centre de rétention administrative, en vue de son expulsion.
« Ultra-violent », il est connu pour une trentaine de faits depuis 2015
À son actif, cet Haïtien a une trentaine de faits différents depuis 2015. Parmi ceux-ci figurent des vols avec violences, transport de produits stupéfiants, abus de confiance ou encore violences sur mineur et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique (PDAP). Placé plusieurs fois dans des centres de rétention administrative (CRA), l’individu avait, entre autres, agressé à coups de poings l’un de ses surveillants, le blessant à la tête.
Pour la plupart des affaires dans lesquelles il a été impliqué, il a été reconnu comme étant irresponsable au niveau psychiatrique et placé dans un établissement spécialisé, précisent nos confrères. Ainsi qu’une source policière l’a indiqué à CNews, cet homme est « ultra-violent », ce qui expliquerait les difficultés rencontrées pour l’expulser du territoire.
Malgré ses très nombreux antécédents, le clandestin interpellé a été relâché. Cette décision découlerait de la saturation des centres de rétention administrative sur le territoire français.
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