Le procureur de la République de Saint-Omer (Pas-de-Calais) a requis mardi deux ans de prison avec sursis pour homicide involontaire à l’encontre de deux bénévoles qui avaient mal vérifié le matériel lors d’un saut à l’élastique en 2015, provoquant la mort d’une femme.
L’après-midi du 28 juin 2015, un jeune couple d’une commune proche de Lille chutait lourdement au sol lors d’un saut à l’élastique du haut d’une grue située à 65 m de hauteur, à Audincthun (Pas-de-Calais).
À une quinzaine de mètres du sol, il y a eu un dysfonctionnement au niveau du système d’attache.
La jeune femme, âgée de 28 ans, est décédée dans l’accident tandis que son compagnon de 33 ans a été grièvement blessé. Il s’est suicidé en 2017, « très abîmé » psychologiquement depuis l’accident, a rapporté à l’agence France Presse (AFP) le procureur de la République Patrick Leleu.
Les deux prévenus, âgés au moment de l’accident de 21 et 36 ans, sont poursuivis pour homicide involontaire par inattention et négligence et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois.
Le premier n’avait pas vissé le maillon rapide qui relie l’élingue à l’élastique ; le second – le chef de saut chargé de superviser les sauts – n’avait pas vérifié l’installation.
« Ils sont dans la repentance », a souligné le magistrat, qui a également requis une interdiction définitive d’exercer une activité liée au saut à l’élastique et à tout autre sport à risque.
Le tribunal correctionnel rendra son jugement le 2 avril.
SD avec AFP
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