Après l’affaire très médiatisée du coq Maurice, voici celle d’un autre Maurice, cette fois-ci un sanglier. Recueilli bébé par un couple de Corrèze qui l’a élevé et choyé, l’animal risque la condamnation à mort par la justice parce que la loi ne permet pas de garder un animal sauvage.
Maurice n’était qu’un petit marcassin blessé lorsque Sylvia Bachellerie et son conjoint l’ont recueilli en septembre 2014. Elle l’a soigné, lui a donné des biberons, et… s’est attachée à lui.
Maurice vit dans un enclos sécurité de 500 m², dont le grillage est électrifié. Il ne dérangeait personne jusqu’à l’année dernière, quand une dénonciation anonyme a mené à la saisie de l’affaire par la justice.
Le rendez-vous devant le délégué du procureur de la République du tribunal judiciaire de Tulle, qui était prévu pour le 20 mai, a été ajourné pour cause de coronavirus, rapporte La Montagne. Cependant, pour le sanglier, il ne s’agit que d’un sursis supplémentaire. Il risque d’être condamné à l’euthanasie.
« Nous n’acceptons pas cette solution », explique au Parisien sa propriétaire Sylvia Bachellerie. « Il est désormais domestiqué, ne gêne personne, nous voulons le garder. »
Le couple qui l’a recueilli ne va en effet pas abandonner et compte bien continuer à se battre pour Maurice. Ils ont créé une page Facebook pour ce dernier, suivie par environ 7 000 personnes. La pétition qu’ils ont mise en place a été signée par près de 110 000 personnes au moment d’écrire ces lignes.
« C’est plus attachant qu’un poisson rouge ! C’est un peu comme un chat, ou un chien, même si on ne peut pas le prendre dans nos bras… », explique au micro de France 3 la résidente d’un petit village de Corrèze appelé Le Jardin.
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