Vendredi dernier, deux femmes âgées d’une trentaine d’années comparaissaient devant le tribunal correctionnel d’Albertville. Elles étaient poursuivies pour « violence sur mineur aux abords d’une enceinte scolaire » et « injure publique à caractère racial ».
Les faits reprochés aux deux jeunes femmes remontent au mois de juin 2017.
À l’époque, la mère d’une fillette de 8 ans scolarisée dans une école primaire de Saint-Michel-de-Maurienne, en Savoie, avait déposé plainte à leur encontre en expliquant qu’elles avaient giflé son enfant devant l’établissement où se déroulait la traditionnelle kermesse de fin d’année.
Selon la plaignante, les deux femmes auraient également proféré des injures racistes à son encontre.
Convoquées vendredi dernier devant le tribunal correctionnel d’Albertville, les deux prévenues âgées de 33 et 34 ans ont contesté les faits qui leur étaient reprochés.
L’une des deux jeunes femmes était poursuivie pour « violence sur mineur aux abords d’une enceinte scolaire », l’autre pour « injure publique à caractère racial ».
« Je l’ai juste grondée car elle s’en était prise une nouvelle fois à ma fille, mais je ne l’ai pas touchée », a expliqué la première accusée dont les propos ont été relayés par Le Dauphiné libéré.
La présidente du tribunal lui a alors demandé d’expliquer la « rougeur à l’arcade sourcilière et l’état de stress de [la] fillette relevés dans le certificat médical ».
« Cette femme nous a traitées plusieurs fois de ‘sales blancs qui puent‘ et ce jour-là, mes paroles ont dépassé mes pensées. Mais dans mon esprit, il n’y avait rien de raciste en lui disant de retourner dans son pays », s’est défendue la seconde.
La jeune femme jugée pour les injures a finalement été relaxée, tandis que sa co-prévenue a été condamnée à 1000 euros d’amende – dont 500 euros avec sursis – pour violence.
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