Scarlett Johansson, Nathalie Portman…ce que ces stars américaines pensent de la vie parisienne

3 juin 2015 09:50 Mis à jour: 3 juin 2015 10:12

Quand les stars américaines évoquent la capitale française dans les interview, cela peut faire des étincelles. Alors que Scralett Johansson affirme que les parisiens « ne savent pas marcher », Nathalie Portman salue la conversation des français à leur table… De quoi étonner ou faire sourire, de notre côté de l’Atlantique.

Scarlett Johansson vit avec son mari dans la capitale avec son mari français, Romain Dauriac et leur petite fille de huit mois. Le couple s’est installé au coeur de Saint-Germain-des -Prés dans le VIème arrondissement. L’actrice avoue son plaisir à déjeuner au Café de Flore, et à se promener au jardin du Luxembourg. « Je pousse parfois jusqu’au Montparnasse pour boire des cocktails au Rosebud », a t-elle déclarée.

L’héroïne de Lucy a confiée sur une émission américaine animée par David Letterman: « C’est super, j’adore [vivre à Paris]. Bien sûr, la magie fait un peu moins effet maintenant. Tout ce que je trouvais charmant au début est devenu un peu …[‘pénible’, complète Letterman]. Oui, enfin, je ne veux pas offenser tout un pays ».

A noter, Scarllet Johansson a du mal à se faire au rythme urbain de la ville qui ne dort jamais. « C’est un peu frustrant parce que je suis new-yorkaise et je suis une experte de la marche […]. On doit se déplacer, s’éviter les uns les autres, c’est toute une chorégraphie », regrette t-elle.

Nathalie Portman, de son côté, a pu apprécier les différences culturelles entre les deux côtés de l’Atlantique. Venue à 12 ans dans la capitale pour son rôle dans Léon, aux côtés de Luc Besson (encore lui), l’actrice est tombée sous le charme. « Je suis venue tellement souvent à Paris que j’avais l’impression que ça ressemblait à ce que je connaissais déjà, mais en y vivant, je me rends compte à quel point on est différents au niveau culturel. »

L’actrice, installée avec son mari et son fils Aleph, âgé de trois ans, est capable de tenir une conversation française. « J’adore le fait que les gens, pendant les dîners, veulent avoir une discussion sérieuse. Et seulement une discussion sérieuse. Ils ne seront pas contents si rien d’intéressant ne se passe », remarque t-elle. « J’aime le fait que mon fils ait envie d’aller au musée en sortant de l’école, j’aime que ce ne soit pas élitiste comme à New York », déclare t-elle encore.

Dans le futur, Nathalie Portman espère également pouvoir tourner avec des cinéastes et des comédiens français: « Il y a en France toute une génération de réalisateurs avec lesquels je serais fière de travailler. Notamment, mon amie Rebecca Zlotowski [Belle Epine, Grand Central]. Et je rêve de jouer aux côtés de Juliette Binoche et d’Isabelle Huppert, deux de mes actrices préférées » .

D’autres célébrités américains ont pu apprécier le charme parisien. Tel Michael Weathrerly ( agent spécial DiNozzo dans NCIS), qui a passé un semestre à l’American University of Paris. Agé de 20 à l’époque (1988), il habitait Pigalle et était passionné des films de Jean-Louis Trintignant. En 2007, il déclarait « C’est ma ville préférée, un endroit fantastique ! ».

Sarah Jessica Parker, héroïne de Sex and the City (dont les derniers épisodes parlaient avec admiration de la capitale française), y fait régulièrement de courts passages. Ici, une scènes au bord de la Seine avec Mikhaïl Barychnikov, là, un dîner au restau de la Samaritaine avec Carole Bouquet. En 2008, celle ci posait place Vendôme pour la pub de son parfum Covet (convoiter), habillée par Jean-Paul Goude.

Paris dans l’inconscient des stars américaines

Paris, capitale du rêve « romantique » américain… La ville lumière a tenue une place de choix dans les lieux d’actions du cinéma américain. En 1928 sort « Un américain à Paris », film dans lequel un GI américain, Jerry, peintre à Montmartre, débordant de joie de vivre et de bonne humeur, s. Il rencontre Lise, une jeune vendeuse mais Lise est aimé d’Henri un chanteur populaire. Plus tard viendra Casablanca, film culte dans lequel Humphrey Bogart, sobre et impénétrable dans le personnage de Rick Blaine, tombe amoureux de la belle Lisa Lund (Ingrid Bergman )lors d’un idylle, forcément parisien.

Antoine de Baecque, historien et auteur de Paris vu par Hollywood (Flammarion), rapelle « qu’à partir des années 1920 l’immense studio de la Metro-Goldwyn-Mayer avait construit à Hollywood un « French Quarter« , avec des rues typiques en dur: le Quartier latin, l’avenue Montaigne, des cafés, des boutiques y étaient reconstitués »

« On pouvait y tourner jusqu’à une quinzaine de films par an! Comment les comédiennes ne pouvaient-elles pas être fascinées par cette ville? » conclue t-il.

 

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