La colère complique vraiment la relation. Cependant, même en le sachant, il est difficile de la contenir. Si la mèche est devenue courte, de la réflexion à l’explosion, il reste très peu de temps. Si la colère non-contrôlée vous cause des problèmes, il est temps de prendre les rênes en mains.
La colère ne nuit pas seulement aux autres, la première victime est celui qui l’éprouve. Quelle qu’ait été la raison de ce déchainement, le corps d’une personne en colère connaît un stress énorme. Cela crée des conditions favorables à l’apparition de maladies cardio-vasculaires et du diabète.
Selon la médecine traditionnelle chinoise, la colère provoque une poussée de Qi, conduisant à une rougeur du visage et des yeux, des maux de tête et des étourdissements. À force de colère, sur le long terme, on constate une stagnation du Qi dans le foie ce qui finit par l’endommager. C’est également une cause de dépression et des troubles menstruels.
Si vous voulez crier, faites-le seul pour éviter de détruire vos relations.
La colère détruit non seulement la santé, mais gâche aussi la relation. La colère éclipse la pensée rationnelle. Très souvent, après une crise de colère, on a des remords.
Contrairement à certaines idées reçues, la colère n’est jamais bénéfique et ce quelles que soient les circonstances. Pour ceux qui comprennent cela, il n’y a qu’une seule question : comment se débarrasser de la colère ?
Patience, patience, patience
Les psychologues estiment que les émotions ne doivent pas être retenues en soi. La colère doit être libérée pour la rendre plus légère. Sinon on finit par se perdre dans ce labyrinthe.
Mais ne criez pas sur autrui car c’est nuisible pour tout le monde. Si vous voulez vraiment crier, faites-le seul pour éviter de détruire vos relations.
Penser rationnellement
Bien que vous souffriez, essayez tout de même de penser rationnellement, prenez de la distance et voyez si la colère est la bonne réponse. Souvent, nous interprétons les actions des gens. Par exemple, quelqu’un vous coupe la route et vous devez freiner brusquement. Nous ne connaissons pas la situation de cette personne. Peut-être va-t-elle d’urgence à l’hôpital ?
Selon un dicton amérindien, « il ne faut pas juger une personne avant d’avoir fait au moins un mile dans ses mocassins. »
Moins d’égoïsme
Il existe de nombreuses techniques pour apprendre à contrôler la colère. Cependant, il est nécessaire d’agir sur la racine et d’oublier un peu cette colère. Comme la plupart des émotions négatives, la colère se développe à partir de l’ego. Quelqu’un vous a critiqué, vous avez perdu de l’argent ou d’autres avantages, le comportement d’autrui ne correspond pas à vos attentes ? Tout tourne autour de ce sentiment d’être maltraité.
La racine de la colère est l’égoïsme. Tant que l’égoïsme est fort, contrôler sa colère est peine perdue. Vous devez apprendre à lâcher la rancoeur et le sentiment que l’humiliation est insupportable. Ce sont souvent de vieilles blessures qui sont touchées par des actions présentes et en réalité, elles ne méritent pas une si grande colère. Essayez de penser plus aux autres, de vous mettre à leur place pour comprendre leurs comportements et leurs besoins. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’oublier et se laisser faire, mais communiquer ses besoins et ses limites de façon positive apporte de meilleurs résultats et ne nuit pas à la santé.
Le fait de comprendre autrui permet d’une part d’être moins en colère et d’autre part de mieux faire passer ses demandes.
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