L’ONG de défense des océans Sea Shepherd France a annoncé le 16 janvier « porter plainte contre X » après la découverte par une promeneuse de cinq dauphins « mutilés et éventrés » sur la plage du Grand Crohot sur le littoral du Bassin d’Arcachon.
« La mer n’en finit plus de rejeter les cadavres de dauphins, capturés par les engins de pêche. Quand ces derniers sont mutilés, c’est qu’ils ont soit été consommés soit victimes d’une tentative de les faire couler pour masquer les preuves de capture », a déploré dans un communique la présidente de Sea Shepherd France Lamya Essemlali.
« Une honte pour notre pays »
Contactée par l’agence France Presse (AFP), la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali, a indiqué que la plainte serait déposée ce mardi. Celle-ci, qui concerne aussi la découverte d’un dauphin en Vendée, début janvier, vise l’article L415-3 du Code de l’environnement qui condamne l’« atteinte à la conservation d’espèces animales non domestiques ».
Sea Shepherd dénonce « une honte pour notre pays », regrettant le manque de « mesures concrètes » de la part de l’État.
L’État déjà condamné
En 2020, la France avait été condamnée pour manque de protection des dauphins à la suite d’une précédente plainte de Sea Shepherd. Le tribunal administratif de Paris avait estimé que l’État avait « tardé à mettre en œuvre des actions concrètes au regard du constat d’épisodes récurrents (…) de surmortalité de cétacés sur la façade atlantique, en particulier dans le golfe de Gascogne ».
La même année, la Commission européenne avait ouvert une procédure d’infraction, jugeant que la France ne respectait pas ses obligations envers cette espèce protégée.
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