À partir d’avril-mai 2020, le fait de téléphoner au volant sera davantage sanctionné. En plus des 135 € d’amende et du retrait de trois points, une nouvelle loi va modifier le Code de la route pour y ajouter une suspension potentielle du permis de conduire.
Actuellement, la sanction pour être pris en train de conduire avec un téléphone à la main est d’une amende de 135 € (majorée à 375 € et minorée à 90 €) et d’un retrait de trois points sur le permis. Si le conducteur est en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants ou en excès de vitesse supérieur à 40 km/h, celui-ci pouvait également voir son permis suspendu temporairement.
Avec la nouvelle loi, c’est ce dernier point qui devient plus sévère.
Ainsi quand un conducteur est pris en flagrant délit de conduite avec un téléphone à la main, s’il a commis une autre infraction, comme un excès de vitesse, un feu rouge ou un stop grillé, une refus de priorité ou un dépassement dangereux, etc, celui-ci encourt une suspension de permis de 6 mois. Cette suspension sera également étendue jusqu’à un an si la seconde infraction est liée à la consommation d’alcool ou de stupéfiants. Toujours en plus de l’amende de 135 € et du retrait de trois points.
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, a déclaré que cette nouvelle sanction n’est pas encore appliquée, mais que « nous attendons un décret en Conseil d’État. La mesure devrait être applicable à partir d’avril-mai [2020] ».
Cette nouvelle loi vise l’un des plus gros problème repéré au volant. En effet, d’après un étude d’Axa Prévention pour le mois de juin 2019, 46 % des automobilistes ont reconnu téléphoner en conduisant et 70 % ont reconnu utiliser leur smartphone au volant pour envoyer un SMS ou trouver une direction via le GPS. Un geste qui paraît anodin, mais qui multiplie par trois le risque d’accident.
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