Un quadragénaire qui transportait sa compagne et leurs deux enfants a été victime d’une queue de poisson, avant d’être violemment agressé par l’automobiliste auquel il demandait des comptes.
Les faits se sont déroulés le samedi 29 février sur la D637 dans le sens Fontainebleau-Paris. Vers 16h30, une Renault Mégane à bord de laquelle se trouvent deux individus âgés d’une vingtaine d’années dépasse une Citroën C4 et se rabat sèchement devant elle.
Choqué, le conducteur de la Citroën, qui transporte sa compagne et leurs deux enfants, décide de suivre la voiture qui vient de lui faire une queue de poisson. Selon Le Parisien, « des noms d’oiseaux et gestes obscènes sont alors échangés ».
Après avoir franchi le rond-point qui marque l’entrée de la commune de Barbizon, le conducteur de la C4 dépasse la Mégane et se rabat devant elle avant de freiner afin de l’obliger à stationner sur l’accotement.
Le quadragénaire, qui estime que le conducteur de la Renault a mis sa famille en danger quelques minutes plus tôt, est décidé à obtenir une explication. Il sort de son véhicule avec son épouse, tandis que les deux occupants de la Mégane en font autant.
La situation s’envenime et le ton monte rapidement. Roué de coups par ses interlocuteurs, le père de famille s’effondre. Une fois au sol, ses agresseurs continuent à le frapper avant de prendre la fuite sous les yeux de la compagne de la victime et de leurs deux enfants restés dans la Citroën.
Les suspects jugés au mois d’octobre
Mis au courant, les gendarmes du Peloton d’autoroute de Nemours repèrent le véhicule des deux suspects et les interceptent avec le concours de la brigade de Cély-en-Bière. Les agresseurs présumés, qui résident à Nemours, ont été placés en garde à vue pour violence en réunion.
D’après Le Parisien, ils auraient reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Les dépistages de stupéfiants et d’alcoolémie effectués sur les protagonistes se sont avérés négatifs.
Blessé au visage et au pouce, le conducteur de la Citroën C4 s’est vu délivrer une Incapacité totale de travail (ITT) de sept jours. Les deux mis en cause devront répondre de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau le 23 octobre 2020.
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