La jument d’une propriétaire de chevaux a été retrouvée morte dans un champ non loin de Martin-Église (Seine-Maritime) et de Grèges. Victime de mutilations, la jument avait l’oreille droite découpée et le visage massacré. Le cadavre de la jument a été retrouvé samedi 6 juin 2020. La gendarmerie mène l’enquête.
La propriétaire de chevaux, Pauline Sarrazin a découvert l’une de ses juments allongée dans le champ alors qu’elle revenait des courses ce samedi 6 juin en début d’après-midi, relate Actu.fr. Elle a immédiatement compris que quelque chose était arrivé à Lady, sa jument âgée de 16 ans. « Elle allait parfaitement bien avant que je ne parte », raconte la propriétaire.
« Quand je me suis approchée, j’ai immédiatement vu que ça n’allait pas. Elle avait l’oreille droite coupée et la tête déchiquetée », explique-t-elle. Pauline Sarrazin ajoute : « Je pense qu’elle a tenu encore cinq minutes après mon arrivée. » Pour la propriétaire, très affectée par cette découverte macabre, il ne fait aucun doute que cette mutilation abominable est l’œuvre d’un humain.
Depuis plusieurs mois, des serials coupeurs d’oreilles de chevaux sévissent en France, dans plusieurs régions.
Dans la Somme, un poney et une jument sont retrouvés morts avec une oreille coupée dans une pension pour équidés.
Les gendarmes envisagent un « challenge macabre ». pic.twitter.com/3v4jzRn0Jb
— La Ligue Des Animaux ? (@LigueDesAnimaux) May 21, 2020
Des tueries similaires en France
D’autres tueries identiques à celle-ci se sont produites récemment. Toutes ont un triste point commun : les victimes ont une oreille tranchée.
Récemment, la même découverte macabre avait effectivement été faite dans la Somme le 14 mai, après un autre cas à 50 km de là, dans l’Aisne, fin avril. Cinq chevaux ont été tués dans des attaques semblables un peu partout en France depuis le mois de juin 2019.
« J’en avais entendu parler, cela fait plusieurs années que ça dure. Il y a quelque temps, c’était arrivé à 200 kilomètres d’ici. 200 kilomètres, ça se fait facilement », déclare Pauline Sarrazin. Après cet événement, la jeune propriétaire de chevaux était « devenue méfiante ». Elle avait alors décidé de surveiller ses chevaux et avait mis en place des rondes de nuit, de façon fréquente et à différents horaires. « Mais j’étais persuadée que ça n’arriverait jamais », avoue-t-elle.
Une enquête avait récemment été menée par le journal Détective à propos d’un gang des tueurs de chevaux, précise actu.fr. Le journal L’Éclaireur – La Dépêche avait également relaté la dernière attaque qui avait fait d’un âne la victime de cette barbarie. La bête avait été retrouvée morte avec un œil crevé et une oreille également coupée, à Grumesnil, une commune située près de Forges-les-Eaux (Normandie).
Surtout faites bien attention à vos animaux…ça n’arrête pas en ce moment ?#Somme : une cinquième jument morte avec l’oreille coupée – des attaques en série partout en France https://t.co/rLrLOOxvra via @EpochTimesFR
— PERSONNEL (@Loovenelle) May 24, 2020
Pauline Sarrazin a donc pris contact avec le propriétaire de l’âne, après la mort de Lady. Elle précise : « La gendarmerie de Forges-les-Eaux m’a appelée. Elle mène l’enquête. » Pour cela, Pauline Sarrazin a dû leur fournir une attestation de son vétérinaire, mais également les photos des blessures de sa jument, documents nécessaires pour pouvoir porter plainte.
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