À l’approche de l’entrée en vigueur du passe sanitaire dans les restaurants et les cafés, certains professionnels du secteur l’annoncent déjà : ils ne le demanderont pas et s’en passeront.
En Seine-et-Marne, dans la crêperie de Yannick, pas besoin de passe sanitaire, ce dernier est déjà interdit : « Je ne connais pas, je ne sais pas ce que c’est. Je suis un résistant, un vrai, un pur Gaulois breton », a-t-il déclaré, selon Le Media en 442.
Évidemment, quand le passe rentrera en vigueur, Yannick n’enverra pas ses serveuses faire la police auprès des clients venus chercher des bonnes crêpes et de la détente : « Je ne demanderai pas aux gens. On demande aux femmes leur âge ? Et quand je suis plein comme le vendredi soir et le samedi soir, ne croyez pas que je vais mettre quelqu’un à la porte. Ici ce sont des serveuses, elles ne sont pas là pour faire le flic devant la porte », a-t-il assuré.
Même chose pour Armand, serveur à Paris, qui est également fermement opposé au passe sanitaire : « Même si j’ai une situation précaire, je serais prêt à me mettre un peu dans le rouge par conviction », a-t-il déclaré à RMC BFMTV, ajoutant qu’il était hors de question pour lui de se soumettre au passe sanitaire pour travailler.
D’un autre côté, certains envisagent même de fermer leurs établissements. C’est la cas de Cherif, le patron d’un bar parisien, qui est en train de sonder sa clientèle : « Si je vois qu’une grande majorité n’aura pas le passe, alors ça ne servira à rien d’ouvrir. Autant fermer vu qu’il y a encore le chômage partiel. C’est juste un calcul », a-t-il conclu.
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