Un minuscule chiot l’a échappé belle à deux reprises. Sauvé une première fois par les sapeurs-pompiers de Claye-Souilly (Seine-et-Marne), ces derniers l’ont sauvé une deuxième fois en l’adoptant lorsqu’ils ont appris que la fourrière municipale risquait de l’euthanasier.
Le chiot en détresse se trouvait au bord du canal de l’Ourcq le samedi 23 mars 2019. Alertés par la police municipale, les pompiers sont allés chercher la petite boule de poils qui s’est avérée être très jeune : moins de 4 semaines, précisent les sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne sur leur page Facebook le 2 mars.
Vu que le labrador croisé beauceron n’était pas encore sevré et donc pas autonome, la fourrière municipale a précisé à ses sauveteurs qu’il risquait d’être euthanasié.
Le chef de la caserne, Olivier Grinot, et le président de l’amicale ont alors pris la décision qui s’imposait : conduire le bébé chez le vétérinaire, puis ils l’ont adopté après avoir évalué les frais.
L’adorable boule de poils s’est avérée être une femelle. Les pompiers l’ont nommée « Perle ». « Nous lui avons trouvé ce nom car elle est une perle rare », a précisé le lieutenant Olivier Grinot à la Fondation 30 millions d’amis. « Il y a des tours pour lui donner le biberon », ajoute-t’il. Le chiot « est désormais devenue la mascotte de la caserne et se porte à merveille », indiquent les pompiers sur Facebook.
Leur geste altruiste a touché les internautes qui ont commenté en grand nombre leur publication. Une utilisatrice de Facebook écrit : « Le cœur sur la main en toute[sic] circonstance [sic]. Bravo les soldats du feu. »
« Bravo à ce corps de Pompiers ! Comme quoi il y a encore de belles personnes ! », s’exclame une autre internaute. « Elle vous était destinée ! Très belle initiative ! Je suis sûr qu’elle va prendre une place très importante dans la caserne. Bravo aux pompiers qui ont un cœur énorme, c’est bien connu », ajoute un autre utilisateur de Facebook.
« C’est une belle rencontre et ça apporte de la vie à la caserne. Tout le monde s’occupe du chiot et le chouchoute », précise le chef du centre à l’hebdomadaire La Marne.
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