Des 141 personnes jugées suite à leur participation aux émeutes en Seine-Saint-Denis, trois expulsions locatives ont déjà été prononcées.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, l’avait assuré, le gouvernement ferait preuve de « fermeté systématique » à l’encontre des « délinquants auteurs de violences urbaines ».
Les 19 et 25 octobre dernier, deux résidents de Saint-Denis ont été expulsés de leur logement social, suite à leur mise en cause pour recel de bien provenant d’un vol par effraction dans un local d’habitation ou un lieu d’entrepôt, lors de violences urbaines, reporte Le Figaro.
Le 21 juillet dernier, un habitant de Noisy-le-Grand a aussi été sous le coup d’une expulsion pour dégradation ou détérioration d’un bien d’autrui, aggravée par au moins deux circonstances : violence sur un fonctionnaire de la police nationale et « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens », précise Le Figaro, dans une source proche du dossier.
En France, « 2107 personnes ont été jugées, 1989 ont été condamnées et 1787 ont été condamnées à une peine d’emprisonnement » au 1er août et suite aux émeutes ayant succédé à la mort de Nahel, détaillait Eric Dupond-Moretti-Moretti sur RTL, précisant que « 90 % des personnes condamnées l’ont été à des peines de prison ».
En Seine-Saint-Denis, ce sont 700 personnes qui avaient été placées en garde à vue et près de 230 personnes déférées, dont 98 mineurs, et 141 personnes jugées en comparution immédiate.
D’autres dossiers devraient aboutir à des expulsions locatives « au cours de la trêve hivernale en vue de procéder aux expulsions au cours du printemps 2024 », indique Le Figaro.
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