Scolarisée en classe de maternelle, la petite fille a été oubliée par la surveillante et le chauffeur du car de ramassage.
Les faits ont eu lieu dans la matinée du mercredi 2 septembre. Vers 9 h une passante a découvert une petite fille de 3 ans enfermée dans un car scolaire stationné dans une zone industrielle de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Peu avant 8 h, la fillette, prénommée Ava-Liora, était montée dans le car au niveau de la porte de Clichy, dans le XVIIe arrondissement de Paris où sa famille réside, afin de rallier l’école maternelle juive Chné Or à Aubervilliers.
Elle aurait par la suite été oubliée dans le véhicule par le chauffeur ainsi que par la personne chargée de surveiller les enfants. Ce n’est qu’environ une heure et demie après qu’elle eut été retrouvée que la mère d’Ava-Liora fut alertée par la police de Clichy.
« Le policier m’a dit qu’il s’était passé quelque chose de grave. J’ai tout de suite pensé à un drame, j’ai paniqué, puis il m’a dit que ma fille était là, à ses côtés. Vivante », raconte la mère de l’enfant dans les colonnes du Parisien.
Bouleversée, la mère de famille – dont les quatre autres enfants sont également scolarisés au sein de l’école Chné Or – a déposé plainte et songe désormais à changer d’établissement : « Je pense que je vais tous les retirer car j’ai eu un choc très profond. »
« Je suis écœurée, anéantie, j’ai eu un choc monstrueux. Je suis quelqu’un de très solide mais depuis deux jours, je ne mange pas, je tremble », ajoute-t-elle.
Le 3 septembre, la mère d’Ava-Liora s’est entretenue avec la direction de l’école confessionnelle.
« Ils souhaitaient que je retire ma plainte. Ils m’ont dit que c’était très grave, qu’ils comprenaient, mais qu’un miracle s’était produit. Ils m’ont parlé de Torah… Je leur ai répondu que c’était hors de question, que cela n’est pas arrivé par hasard et que c’est un problème civil », insiste-t-elle.
La directrice de l’école assure qu’un tel incident ne se reproduira plus
Interrogée par les journalistes du Parisien, Haya Nisilevitch, directrice de l’école Chné Or, a accepté de commenter l’incident.
« Les choses ont été prises très au sérieux, nous avons analysé les causes du problème et réagi en conséquence. C’est la première fois qu’une chose pareille arrive et nous sommes persuadés qu’elle ne se reproduira plus », a-t-elle affirmé.
Si Mme Nisilevitch n’a pas voulu indiquer si les cars affrétés pour le ramassage scolaire appartenaient à l’établissement, la mère de la fillette oubliée en est persuadée.
« Pour moi, ce sont des cars de l’école. C’est même un parent d’élève qui les conduit. Mais ils sont délabrés, tombent souvent en panne et ils n’ont pas d’aération… Vous vous rendez compte pour ma fille, en bas âge, et fragile, qui est restée dedans ? »
Selon elle, le responsable des cars scolaires de l’établissement était d’ailleurs présent pendant son entretien avec Mme Nisilevitch.
« En présence de la directrice, il m’a dit que les faits étaient très graves et que la surveillante et le chauffeur avaient été virés sur-le-champ. Mais le chauffeur ne l’a pas du tout été puisque des parents d’élèves l’ont vu conduire hier [le 3 septembre, ndlr] », conclut la mère d’Ava-Liora.
Focus sur la Chine : le porte-parole chinois sous le feu des critiques
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.