La recherche de l’un des bateaux les plus légendaires de l’histoire de l’humanité a fait une percée considérable, car de multiples équipes de scientifiques se sont concentrées sur une curieuse élévation en forme de navire sur le mont Ararat en Turquie. L’histoire de l’arche de Noé et du déluge qui a recouvert la terre, reprise dans l’épopée sumérienne de Gilgamesh, fascine depuis longtemps les archéologues qui se se sont demandés s’il restait des traces du bateau dans le monde.
Les images satellites, la datation au radiocarbone et, plus récemment, les balayages 3D du site connu sous le nom de Durupınar ont donné aux chercheurs l’espoir que des preuves solides de l’Arche pourraient bientôt être découvertes. « C’est un objet fabriqué par l’homme et c’est une forme de bateau », a déclaré à la station de télévision WZTV Andrew Jones, ingénieur informaticien et chercheur biblique.
En se référant à la description de Genèse 8:4, qui dit : « Et l’arche se reposa au septième mois, le dix-septième jour du mois, sur les montagnes d’Ararat », les chercheurs ont étudié le site, qui se trouve à environ 2 000 mètres d’altitude. Un cartographe turc l’a localisé pour la 1ère fois en 1959.
La formation Durupınar se trouve à environ 29 kilomètres au sud du sommet du mont Ararat, qui culmine à 5 137 m. Après l’annonce de sa découverte en 1959, il a suscité l’enthousiasme des chercheurs de l’arche du monde entier, dont Ron Wyatt, chercheur biblique du Tennessee. Aujourd’hui, le site est labellisé Nuhun Gemisi (arche de Noé) par les cartographes et continue de susciter de l’intérêt.
« Nous n’allons pas trouver un panneau qui dit : ‘Fabriqué par Noé et ses fils’, mais quel autre navire pourrait-il être sur une colline à 1 981 m d’altitude dans les montagnes d’Ararat ? » a dit Andrew Jones à WZTV. Dans la Bible, Dieu dit très spécifiquement à Noé comment construire l’Arche, et ces détails ont aidé les chercheurs dans leur quête.
Dans la Genèse 6:15, il est écrit : « C’est ainsi que vous la bâtirez : l’arche sera longue de trois cents coudées, large de cinquante coudées et haute de trente coudées. » Ces dimensions, selon les meilleures suppositions que les archéologues aient faites de la longueur d’une coudée, donneraient un navire de 164,6 m de long, 11,43 m de haut et 22,86 m de large.
Cette taille correspond à l’objet étrange, apparemment enterré, que l’on trouve dans le mont Durupınar, d’après les chercheurs de l’arche. Alors que lors de tentatives antérieures pour trouver des preuves, ils avaient produit des échantillons de bois du site qui dataient de 4 800 ans d’après la datation au radiocarbone, ils essaient maintenant de produire une image de ce qui est enterré dans la butte.
En utilisant une technique appelée « résistivité électrique », Andrew Jones et d’autres membres de son équipe ont essayé de produire une image 3D de qualité pour contrer les sceptiques. « Si vous envoyez un courant électrique sous le sol et qu’il rencontre une poche d’air, laquelle a une conductivité différente de celle de l’eau ou de la roche, explique Andrew, alors, le logiciel peut interpréter les signaux qui reviennent et créer une image 3D. »
Outre les dimensions, qui semblent correspondre aux spécifications de l’Arche, Andrew prétend avoir vu d’autres détails qui correspondent au dessin. Comme le dit la Genèse 6:16 : « Fais-lui un toit, en laissant sous le toit une ouverture d’une coudée (entre 52 cm et 54 cm) de hauteur tout autour. Mets une porte dans le côté de l’arche et fais des ponts inférieur, moyen et supérieur. »
Andrew prétend que les images l’ont montré. On voit « [une] coque parfaitement conservée sous terre. Une coque de bateau pétrifiée, solide, et trois ponts différents, comme le dit la Bible. » La prochaine étape consisterait à obtenir l’autorisation des autorités turques pour commencer les fouilles.
« Nous avons examiné toutes les premières données sur l’agriculture en Europe et avons trouvé un peu d’agriculture en Grèce et dans les Balkans juste avant le déluge », a expliqué M. Turney à Reuters. « Quand l’inondation s’est produite, l’agriculture a semblé s’arrêter, mais elle a été rétablie une génération plus tard dans toute l’Europe. » Les résultats semblent indiquer qu’un grand nombre de personnes ont été déplacées de chez elles par les eaux.
Pour ceux qui vivaient dans cette partie du Croissant fertile, « il leur semblait que le monde entier avait été inondé », dit M. Turney.
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