Le gouvernement allemand a rejeté mercredi une suggestion qui donnerait aux employeurs le droit de savoir si leurs employés sont vaccinés contre le virus du PCC (Parti communiste chinois).
Hubertus Heil, le ministre du Travail et des Affaires sociales allemand, a déclaré que son pays disposait d’une législation stricte en matière de protection de la vie privée. Les employeurs ne peuvent pas obliger leurs employés à fournir ces informations. Il a toutefois reconnu que des solutions pragmatiques étaient nécessaires dans les lieux présentant un risque accru de transmission du virus du PCC, tels que les hôpitaux ou les prisons.
« Nous devons agir dans le respect de l’État de droit. Agir dans le respect de l’État de droit signifie qu’un employeur n’a pas le droit d’obtenir des informations relatives à la santé […] [et] n’est pas non plus autorisé à consulter le dossier médical d’un employé, car il s’agit de données très personnelles », a déclaré M. Heil lors d’un entretien avec le radiodiffuseur ARD, rapporte RT.
En ce qui concerne les lieux « à plus haut risque », il est probable que les employés devront démontrer, à l’avenir, qu’ils ont été vaccinés, qu’ils ont récemment été testés négatifs ou qu’ils se sont rétablis après avoir contracté le virus du PCC, bien qu’une telle loi n’ait pas encore été adoptée.
Toutefois, des dérogations aux lois allemandes sur la protection de la vie privée ont été accordées au mois d’août dernier pour permettre aux restaurants de rouvrir, le personnel et les clients ont dû prouver qu’ils avaient été vaccinés ou que leurs tests Covid-19 avaient été récemment déclarés négatifs.
Les remarques de M. Heil coïncident avec un accord du cabinet, conclu le 1er septembre, selon lequel les employeurs doivent accorder à leurs employés des congés pour se faire vacciner. Les entreprises décidant de ces mesures pourraient prendre en compte le statut vaccinal de leur personnel si elles en étaient informées.
Christine Lambrecht, ministre de la Justice et de la Protection des consommateurs, a déclaré au groupe de presse Funke que les informations relatives à la santé des personnes sont personnelles et sensibles, mais elle a convenu que l’octroi de ces informations aux employeurs pourrait être possible sur les lieux de travail à risque.
« Les informations sur la santé des employés sont particulièrement sensibles, et la question de la vaccination contre le coronavirus en fait partie », a déclaré Mme Lambrecht.
L’Allemagne, qui affiche l’un des taux de mortalité par habitant les plus bas d’Europe, a déjà rejeté les vaccinations obligatoires, estimant qu’une telle loi ébranlerait la confiance du public. De nombreux pays, dont les États-Unis et la France, ont déjà rendu la vaccination contre le Covid-19 obligatoire pour le personnel de santé, les travailleurs du secteur public et autres.
En France, la colère suscitée par les nouvelles règles relatives aux virus du PCC a déclenché des manifestations dans tout le pays. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pendant plusieurs semaines, accusant le gouvernement d’aller trop loin et de restreindre la liberté des citoyens.
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