Interrogé par Le Monde sur la saleté des artères parisiennes, la mairie de Paris n’a pas hésité à invoquer le réchauffement climatique pour se justifier.
Si Anne Hidalgo est régulièrement critiquée pour le manque de propreté des rues de Paris, il semble que la mairie ait trouvé un argument massue derrière lequel se réfugier.
« Avec le réchauffement climatique, les Parisiens vivent de plus en plus dehors, ils pique-niquent davantage et laissent de la nourriture au sol. Cela peut expliquer que certaines rues soient plus sales, et les rats plus visibles », a affirmé l’Hôtel de Ville.
Une curieuse façon de se dédouaner alors que les rats et les tags prolifèrent à Paris. Sans compter les déchets et les traces d’urine.
Branle-bas de combat dans les rues de la capitale
De nouvelles mesures doivent d’ailleurs être mises en place pour lutter contre la saleté.
« Nous comptons équiper une cinquantaine de Sanisettes, à titre expérimental, pour que chacun profite au mieux de l’espace public », explique-t-on du côté de la mairie parisienne.
Baptisé Uritrottoir, ce dispositif destiné « à lutter contre les incivilités urinaires » avait déjà été testé cet été sur l’île Saint-Louis sans qu’il ne semble emporter l’adhésion des Parisiens. Il devrait toutefois être reconduit sur les berges de la Seine et le long du canal Saint-Martin.
La mairie de Paris va aussi tester un nouvel outil pour lutter contre la prolifération des rats dans la capitale. Des glaçons de gaz carbonique devraient ainsi être utilisés prochainement.
Disposés dans les terriers, le CO2 qu’ils libèrent doit permettre d’asphyxier les rongeurs. Une méthode employée avec succès à New York, Chicago ou Washington selon Le Monde.
Selon le quotidien, « d’autres expériences devraient voir le jour ces prochains mois. En particulier dans les quartiers denses et populaires du nord-est de la ville, ceux où le problème se pose avec le plus d’acuité ».
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