Faire de l’exercice pour sa santé mentale et son bien-être est devenu le principal facteur de motivation des Australiens, une étude montrant que la perte de poids n’est plus la raison pour laquelle les Australiens choisissent de faire de l’exercice.
Dans le cadre d’une étude commandée par le géant du sport ASICS, un peu plus de 1 000 Australiens ont été interrogés sur leurs motivations pour faire de l’exercice et sur l’évolution de celles-ci au cours des cinq dernières années.
Près de la moitié des personnes interrogées (40 %) accordent désormais la priorité à la santé mentale, alors qu’il y a cinq ans, la majorité d’entre elles déclaraient se concentrer sur la perte de poids ; 23 % ont déclaré que l’exercice visait à améliorer leur condition physique, tandis que 18 % ont déclaré vouloir améliorer leur santé physique, notamment la santé des muscles, des os et du cœur.
L’étude, communiquée à Epoch Times, a été menée entre le 7 et le 9 mai et a été commandée pour évaluer les motivations des Australiens en matière d’exercice physique dans la perspective des Jeux olympiques de Paris 2024.
Meg McClurg, psychologue et ambassadrice d’ASICS, a déclaré à Epoch Times que les résultats de l’étude montrent que les Australiens sont « intrinsèquement motivés » à faire de l’exercice davantage pour les avantages mentaux et physiques que pour l’esthétique.
« Cette étude suggère que les individus sont de plus en plus conscients de la manière dont ils peuvent gérer leur santé mentale et qu’ils s’engagent dans des stratégies de gestion positives et proactives. Beaucoup ont identifié l’exercice comme un moyen efficace d’avoir un impact positif sur leur santé mentale », a déclaré Meg McClurg.
« La pratique de l’exercice physique peut nous donner un sentiment de bien-être, un sentiment d’appartenance ou de communauté avec les personnes avec qui nous faisons de l’exercice, et un plus grand sentiment de connexion avec les autres et avec nous-mêmes ».
Il est intéressant de noter que l’étude a révélé que les milléniaux étaient à la tête de cette tendance.
L’étude a également révélé que deux tiers des Australiens sont incités à faire de l’exercice ou à essayer un nouveau sport après avoir regardé un événement professionnel.
« Plus de la moitié d’entre eux ont continué à pratiquer ce sport pendant plus de six mois, et plus d’un quart pendant plus de deux ans », a déclaré Meg McClurg.
« À l’approche des Jeux olympiques, cela suggère que les Australiens sont susceptibles de se sentir inspirés pour faire de l’exercice en regardant et en soutenant nos athlètes olympiques. »
Faire de l’exercice pour le bien-être mental
Meg McClurg recommande de choisir des mouvements agréables et peu contraignants (notamment en termes de temps, d’argent et de lieu) afin de connaître un certain succès dès le début.
Bien qu’il puisse être difficile de commencer, elle ajoute que le fait de pratiquer l’exercice en compagnie d’amis ou de membres de la famille peut maintenir la motivation et la responsabilité.
« Une fois que le mouvement devient plus habituel, on peut choisir de se fixer des objectifs et de se lancer des défis au-delà de ce que l’on fait déjà, par exemple en passant d’une marche rapide à un jogging lent », a déclaré Meg McClurg.
Selon elle, « faire des choses difficiles » est bénéfique pour notre bien-être mental, mais la « chose difficile » peut être différente d’une personne à l’autre.
« Ce n’est pas grave, il est important de se rappeler que lorsqu’il s’agit de bouger pour son bien-être mental, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de le faire. »
À titre indicatif, le ministère australien de la santé et des soins aux personnes âgées recommande 2,5 à 5 heures d’activité physique d’intensité modérée (marche rapide, golf, tonte de la pelouse ou natation) par semaine et au moins deux jours d’activités de renforcement musculaire (comme les pompes et le soulèvement de poids).
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