Les stoïciens étaient un groupe de philosophes de l’Antiquité qui ont développé une école de pensée sur la vie. Leur objectif était de concevoir un système de recherche du bonheur capable de résister aux dures réalités du monde et de conduire systématiquement à une vie meilleure, quelles que soient les circonstances.
À bien des égards, leur philosophie a connu un immense succès. Les écrits des stoïciens perdurent encore aujourd’hui, des milliers d’années plus tard. Ces dernières années, leur influence s’est encore étendue grâce aux blogs et aux podcasts qui expliquent et développent leurs travaux. Des personnalités aussi diverses que Tom Brady et J.K. Rowling ont parlé de l’utilité des enseignements stoïciens dans leur propre vie et dans leur travail.
Les stoïciens ont-ils tout compris ? Bien sûr que non. Aucune philosophie humaine ne pourra jamais atteindre ce niveau de perfection ni s’appliquer à tous les peuples, à toutes les époques et à toutes les cultures. Cependant, leurs enseignements sont empreints d’une profonde sagesse, et nombre de ces leçons m’ont été utiles dans ma vie au XXIe siècle.
Les sept voies stoïciennes vers une vie intentionnelle
J’aimerais partager avec vous quelques-unes des idées stoïciennes que j’ai trouvées les plus utiles dans mes efforts pour vivre intentionnellement et tirer le meilleur parti de la vie qui m’a été donnée. J’espère que mes méditations vous donneront envie d’en savoir plus sur cette philosophie incroyablement réfléchie.
1. L’inconfort comme voie de croissance personnelle
Les humains sont des créatures qui recherchent le confort, mais j’en suis venu à croire que c’est à travers la lutte et les frustrations de l’inconfort que nous grandissons. Un exemple marquant de ma vie a été d’élever quatre enfants, tous âgés de moins de dix ans. L’effort est parfois physiquement et émotionnellement éprouvant, mais je sais que la paternité m’a façonné de manière plus positive qu’une vie libérée de ces responsabilités ne l’aurait jamais fait.
2. Se concentrer sur ce que l’on peut contrôler
Chaque jour, nous avons le choix de laisser notre esprit vagabonder. Le laisserons-nous courir vers les incertitudes et les inconnues, telles que la santé des êtres chers, l’emploi futur ou la personne qui occupera un poste politique ? Ou bien allons-nous nous débarrasser de cet encombrement mental pour nous concentrer sur le travail qui nous attend et aimer les gens qui nous entourent ? Ce dernier choix est le plus simple, le plus stoïque et le plus sage.
3. Vivre le moment présent
Il y a des moments de mon passé que j’aimerais pouvoir refaire, et il y a des aspects de mon avenir qui me font parfois angoisser. Cependant, tout ce que j’ai vraiment, c’est le moment présent, alors que je tape ces mots en pensant à ceux qui les liront bientôt. Toute autre pensée nous éloigne de l’expérience du moment présent.
4. Se concentrer sur le processus – laissez les résultats tomber comme ils le peuvent
Nous nous efforçons, nous luttons et nous aspirons à faire de grandes choses, mais il y a des influences qui échappent à notre contrôle. S’il est parfois sain de rêvasser à un avenir meilleur, c’est trop souvent un moyen d’échapper au présent et au travail à accomplir. Les stoïciens encourageaient plutôt à apprécier le travail lui-même et à se concentrer sur l’amélioration de son métier, en s’entraînant à être presque indifférent aux résultats matériels qui en découlent.
5. La colère, un indice que vous avez encore du pain sur la planche
Pour beaucoup de gens, la colère est un signe de force et de détermination, mais pour les stoïciens, c’était un avertissement. Selon eux, dans ce corps humain imparfait, la colère est souvent le signe d’une faiblesse émotionnelle. Elle indique que le monde extérieur a pénétré votre zone de confort.
6. Le bonheur est égal à la réalité moins les attentes
Le bonheur est un état intérieur intimement lié à nos attentes. Les stoïciens ont mis en évidence un point important : il est beaucoup plus facile de réduire nos attentes que d’améliorer le monde qui nous entoure, sur lequel nous n’avons qu’un contrôle limité. J’ai appliqué cette leçon à ma vie en modifiant mes attentes concernant les vacances en famille. Plutôt que de m’attendre à une relaxation ou à un bonheur ininterrompu, je considère ces moments comme une occasion de construire des souvenirs durables avec ma famille et de me rapprocher d’elle.
7. Trouvez de la joie dans ce que vous avez
Nos désirs sont presque insatiables. C’est une vérité reconnue par de nombreuses religions et soulignée par les stoïciens. S’il est agréable sur le moment d’imaginer une maison plus grande ou des vacances plus agréables, vous vous exposez à être déçu si vous ne parvenez pas à les réaliser. Dans notre esprit, ces désirs peuvent sembler déjà être nôtres, et ce qui est réellement là nous semble décevant. L’option consiste à regarder autour de soi et en soi, à faire le point sur tout ce que l’on a et à prendre conscience de tout ce qui est positif dans notre vie actuelle.
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