Sept remèdes pour prévenir, voire faire reculer les maladies cardiaques

Par Sayer Ji
19 février 2022 20:29 Mis à jour: 2 mai 2023 21:00

Les maladies cardiaques sont la première cause de mortalité aujourd’hui. Pourtant, selon un nombre croissant de recherches scientifiques, les maladies cardiaques peuvent être prévenues, voire inversées, grâce à une bonne alimentation.

Les maladies cardiaques étant la première cause de mortalité dans les pays développés, tout ce qui peut prévenir, réduire, ralentir voire inverser les pathologies cardiovasculaires, suscite naturellement l’intérêt des professionnels de la santé et du grand public.

Malheureusement, des millions de patients ignorent l’existence d’un vaste corpus de littérature biomédicale soutenant l’utilisation de composés naturels pour prévenir voire inverser les maladies cardiaques.

Au lieu de cela, suivant les conseils de leurs médecins, les Occidentaux dépensent chaque année des milliards en soins de santé pour des produits pharmaceutiques hypocholestérolémiants hautement toxiques, tels que les statines, dont la cardiotoxicité est connue, parmi 300 autres effets secondaires avérés.

Les mauvais conseils en la matière sont malheureusement la règle et non l’exception. On peut citer en exemple l’aspirine à faible dose, recommandée durant des décennies pour prévenir les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Désormais, les preuves indiquent qu’un tel traitement est plus nocif que bénéfique et les médecins reviennent sur cette recommandation pourtant ancrée depuis si longtemps.

C’est pourquoi, en gardant cela à l’esprit, nous allons passer en revue un échantillon (certes modeste mais efficace) d’alternatives naturelles à ces médicaments, telles qu’évoquées à travers la littérature clinique et biomédicale.

Trois substances naturelles qui réduisent le risque de décès lié au cœur

Acides gras oméga-3 : de nombreuses recherches indiquent que le risque de mort subite d’origine cardiaque est réduit lorsque l’on consomme des niveaux élevés d’acides gras oméga-3. En 2002, le New England Journal of Medicine a publié une étude intitulée « Blood levels of long-chain n-3 fatty acids and the risk of sudden death » [Les taux d’acides gras n-3 dans le sang et les risques de mort subite, ndt.] : « Les acides gras n-3 présents dans le poisson sont fortement associés à une réduction du risque de mort subite chez les hommes ne présentant aucun signe de maladie cardiovasculaire antérieure. » Une autre étude de 2002, publiée dans la revue Circulation, a révélé que la supplémentation en acides gras oméga-3 réduit la mortalité et la mort subite chez les patients ayant déjà eu une crise cardiaque. Il convient de noter que la classe de médicaments contre le cholestérol la plus vendue, connue sous le nom de statines, peut réduire l’efficacité des acides gras oméga-3 pour protéger le cœur. C’est d’ailleurs ce qui a été avancé pour expliquer pourquoi des recherches plus récentes semblent montrer que la consommation d’acides gras oméga-3 ne réduit pas le risque de mortalité cardiaque.

La vitamine D : on a constaté que des niveaux faibles de ce composé essentiel sont directement associés à des risques accrus de morts de tous types. Si on se situe dans les taux les plus bas en termes de vitamines D, dans le premier quart, cela correspond à une augmentation de 26 % du taux de mortalité, toutes causes confondues. Certains estiment que le fait de doubler les taux de vitamine D dans le monde pourrait retarder considérablement la mortalité. Des recherches publiées dans la revue Clinical Endocrinology en 2009 ont confirmé que des taux de vitamine D plus faibles sont associés à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues, un phénomène d’autant plus prononcé pour la mortalité cardiovasculaire. Ce résultat a été confirmé la même année dans le Journal of the American Geriatric Society, puis en 2010 dans l’American Journal of Clinical Nutrition.

Le magnésium : dans un monde très attaché aux suppléments de calcium inorganique pour traiter des maladies connues telles que l’« ostéopénie » ou l' »ostéoporose » définie par le score T, et ce, malgré leur association bien connue avec un risque accru de mortalité cardiaque, on ne saurait trop insister sur les bienfaits du magnésium sur le cœur. Il est bien connu que même le vieillissement accéléré du muscle cardiaque que connaissent les personnes effectuant des vols spatiaux de longue durée est dû à une carence en magnésium. En 2010, le Journal of Biomedical Sciences a rapporté que les risques cardiovasculaires sont significativement plus faibles chez les personnes qui libèrent des niveaux plus élevés de magnésium, ce qui indique son rôle protecteur. Une autre étude publiée dans la revue Atherosclerosis en 2011 a révélé que de faibles concentrations sériques de magnésium permettent de prédire la mortalité cardiovasculaire. N’oubliez pas que lorsque vous cherchez à « compléter » votre alimentation avec du magnésium, optez pour le vert. La chlorophylle est verte parce qu’elle contient un atome de magnésium. Le chou frisé, par exemple, est une bien meilleure source de nutrition complexe que les suppléments de magnésium. Mais, à défaut de l’approche culinaire, les suppléments de magnésium peuvent être très efficaces pour atteindre une dose thérapeutique et/ou cardioprotectrice.

(pixs4u/iStock)

Quatre composés naturels qui peuvent déboucher les artères

La grenade : une étude clinique sur l’homme a montré que ce fruit remarquable pouvait réduire l’épaisseur de l’artère carotide (c’est-à-dire son obstruction) de 29 % en un an. Un grand nombre de mécanismes ont été identifiés comme pouvant être à l’origine de cet effet, notamment :
1) la diminution de la pression artérielle ;
2) la lutte contre les infections (la plaque dans les artères contient souvent des bactéries et des virus) ;
3) la prévention de l’oxydation du cholestérol ;
4) la réduction de l’inflammation.

L’arginine : les recherches précliniques et cliniques indiquent que cet acide aminé prévient non seulement la progression de l’athérosclérose, mais inverse également les pathologies associées à ce processus. L’un des mécanismes par lesquels il accomplit cet exploit est l’augmentation de la production d’oxyde nitrique qui est normalement déprimé dans les vaisseaux sanguins dont la paroi interne a été endommagée (endothélium), ce qui entraîne un dysfonctionnement.

L’ail : non seulement l’ail réduit une multitude de facteurs de risque associés à l’artériosclérose, l’épaississement et le durcissement des artères, mais il réduit également de manière significative le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Des recherches in vitro ont confirmé que l’ail inhibe la formation de la plaque artériosclérotique. Un extrait d’ail vieilli a également été étudié pour inhiber la progression de la calcification des artères coronaires chez les patients recevant un traitement par statine. Et n’oublions pas que les bienfaits de l’ail sont extrêmement larges.

Les vitamines du complexe B : les vitamines B sont l’une des rares catégories de vitamines dont l’efficacité a été confirmée par des études sur l’homme non seulement pour réduire la progression de l’accumulation de plaques dans les artères, mais aussi pour l’inverser. Une étude publiée en 2009 dans la revue Stroke a révélé qu’une supplémentation en vitamines du complexe B à haute dose réduit de manière significative la progression de l’athérosclérose subclinique précoce chez les personnes en bonne santé. Plus remarquable encore, une étude de 2005 publiée dans la revue Atherosclerosis a révélé qu’une formule de vitamines B réduisait l’épaisseur de l’artère carotide chez les patients présentant un risque d’ischémie cérébrale. Une autre explication possible de ces effets positifs est le rôle que jouent les vitamines B dans la réduction de la production d’homocystéines, un acide aminé responsable de la cicatrisation des artères et autres vaisseaux sanguins.

Produits néfastes à éviter pour le cœur

Aucune discussion sur la prévention de la mortalité cardiaque ne serait complète sans parler des choses à supprimer pour réduire le risque :

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Les médicaments comme l’aspirine, l’ibuprofène et le Tylenol sont bien connus pour être liés à augmentation de la mortalité cardiaque.

Les statines : le comble de l’ironie est que la catégorie même de médicaments présentés à des millions de personnes dans le monde comme la norme de soins pour la prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires et de la mortalité cardiaque sont en réalité des agents cardiotoxiques, liés à pas moins de 300 effets indésirables sur la santé. Les statines ont des effets dévastateurs sur la santé.

Le blé : bien que cette céréale soit rarement citée, même par ceux qui promeuvent les régimes sans céréales et sans blé, le blé a un fort potentiel cardiotoxique, ainsi que plus de 200 effets néfastes sur la santé bien documentés. Les pays qui en consomment le plus ont le taux le plus élevé de maladies cardiovasculaires et de décès liés au cœur.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.