Depuis que le communisme est, pour la première fois, devenu une force de gouvernement en Union Soviétique, un siècle est passé. Et pendant ce siècle, ce système politique a, à lui seul, été responsable de plus de 100 millions de morts. Pour s’octroyer le droit de contrôler les hommes et de créer un « monde nouveau », il a dès son apparition attaqué violemment les croyances, les religions et, à travers elles, voulu détruire le respect du divin par l’humanité. Rappelons les paroles de l’Internationale, écrites par Eugène Édine Pottier, membre de la Commune de Paris, qui sont devenues l’hymne du communisme : « Du passé faisons table rase (…) Il n’est pas de sauveur suprême ».
D’où vient le communisme ? Pourquoi est-il apparu ? Quelle est sa nature, son but fondamental ? Qu’est-il appelé à devenir ?
Osons avoir le verbe net : Sous les dehors de la recherche d’égalité, dissimulé derrière la bannière de la défense des faibles contre les possesseurs, il est fait de haine, est alimenté par elle, et s’est construit sur la base d’une pensée dégénérée. A en juger par ce qu’il a produit pendant un siècle, par sa constante recherche de destruction, s’il fallait le représenter comme un être vivant, il serait probablement un spectre obscur, mu par une haine profonde pour les hommes, de cette haine qui ne se satisfait pas de la seule mort du corps charnel, mais vise la mort ultime – à savoir la destruction totale de l’esprit.
Après la chute du Mur de Berlin en 1989, l’alliance communiste de l’Union Soviétique et du Bloc de l’Est n’a pas tardé à s’effondrer. Le monde entier a alors cru à la fin de la Guerre Froide et à la disparition totale de l’idéologie communiste. Les derniers gouvernements communistes ont pressenti qu’ils pouvaient chuter à n’importe quel moment et ont déployé des moyens nouveaux pour survivre. Cependant, l’idéologie communiste elle-même, sous différents déguisements et sous de nouveaux noms, a continué de se diffuser dans le monde entier. Certains pays, encore suffisamment forts, se sont ouvertement déclarés « nations socialistes » : La Chine, la Corée du Nord, Cuba et le Vietnam. De nombreux autres, en Afrique et en Amérique du Sud en particulier, l’ont appliquée en s’affirmant « nations démocratiques » et « républiques ». Même en Europe et en Amérique du Nord, la pensée politique et sociale tout comme le système de valeurs se sont, avec le temps , teintés d’une part d’idéologie communiste.
Par les moyens de la violence ou de l’infiltration silencieuse, sous le drapeau du progressisme, le communisme a tenté de détruire complètement les cultures et modes de pensée traditionnels de chaque région, et à travers cela l’humanité elle-même. Dans chaque partie du monde, la culture n’est pas le produit aléatoire de l’environnement et des hommes l’habitant, mais bien l’héritage de standards moraux, de valeurs transmises par les anciens en tant que lien avec leur Créateur – quel que soit le nom que chacun lui ait donné – pour retrouver leur origine perdue. Détruire ces cultures, tenter de construire sur des bases arbitraires un monde déconnecté du divin, serait l’équivalent de perdre son identité, son héritage, de n’être pas plus qu’un animal recouvert de peau humaine. Ce déracinement de ce que certains peuples ont appelé « l’Alliance », ce déclin, rendrait alors chaque membre de la communauté humaine incapable de comprendre le message transmis par le Créateur pour sauver l’humanité dans les derniers moments de son histoire. De cette perspective, souvent oubliée ou moquée, mais que tout agnostique pourrait considérer plus sérieusement en se plaçant sous l’angle du « pari de Pascal », l’idéologie communiste tente tout simplement de priver l’humanité d’une chance d’être sauvée.
Ce livre, le but fondamental du communisme, a été écrit sous un angle choisi : il assume qu’une présence divine autour de nous prend soin de l’humanité ; sous cet angle, nous montrons, par une analyse systématique, comment l’idéologie communiste tente de détruire l’humanité en détruisant ses cultures et sa moralité.
Différentes cultures dans le monde ont laissé leur propre trace écrite d’un moment où le divin se manifeste pour sauver l’humanité dans les derniers jours de l’histoire. Ce point critique, ce moment de l’histoire de l’Univers est arrivé. Le plus grand obstacle sur leur chemin du salut est l’idéologie communiste, que nous croyons donc devoir de toute urgence exposer pour que chacun puisse se faire son propre jugement, se libérer, et accueillir finalement un futur plus lumineux.
Epoch Times publiera bientôt le livre en deux parties : Le but fondamental du communisme, chapitre sur la Chine et Le but fondamental du communisme, chapitre sur le monde. Restez donc connectés à notre site.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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