Shanghai annonce une nouvelle épidémie de virus du PCC, qui touche notamment le personnel hospitalier

Par Nicole Hao
23 janvier 2021 22:58 Mis à jour: 23 janvier 2021 22:58

Le 21 janvier, le centre financier de Shanghai a annoncé une nouvelle épidémie de virus du PCC (virus du Parti communiste chinois) qui touche 2 agents hospitaliers.

Alors que les 2 hôpitaux où travaillent ces personnes ont été temporairement fermés, tous les hôpitaux de la ville ont reçu l’ordre de procéder à des tests d’acide nucléique pour le Covid-19 sur tous leurs employés.

Par ailleurs, la province du Shanxi (nord) a annoncé une nouvelle épidémie dans la ville de Jinzhong. Les autorités locales ont indiqué que les patients de cette ville avaient récemment visité la province de Hebei, point zéro de la dernière résurgence du virus en Chine.

Les régions septentrionales de Heilongjiang, Jilin, Hebei et Pékin ont continué à détecter de nouvelles infections.

Shanghai

Les fonctionnaires de Shanghai ont déclaré qu’un membre du personnel surnommé Li à l’hôpital des tumeurs rattaché à l’université de Fudan avait été testé positif au Covid-19, ainsi qu’un membre du personnel surnommé Zhou à l’hôpital Renji.

L’amie de Li, Tian, a également été testée positive, ainsi qu’au moins trois autres contacts proches de Li.

Dans les 2 hôpitaux dont la fermeture a été ordonnée, seuls les patients se trouvant actuellement dans ces établissements peuvent continuer à recevoir un traitement, et aucun patient n’est autorisé à quitter l’hôpital.

Si tous les membres du personnel hospitalier ont été testés pour le Covid-19 au moins une fois par mois, ceux qui s’occupent des patients atteints de Covid-19 doivent être testés chaque semaine.

Les deux agents hospitaliers vivent dans un complexe résidentiel sur la route de Zhaotong dans le district de Huangpu, le quartier le plus fréquenté de Shanghai.

Le 21 janvier, les autorités ont bouclé le quartier et transféré tous les résidents dans des centres de quarantaine. La zone plus vaste où se trouve le complexe a été désignée comme « à risque moyen » de contracter le virus.

Les résidents de cette zone ne sont pas autorisés à se rendre dans d’autres parties du pays. S’ils doivent se déplacer pour une urgence, ils doivent présenter un résultat négatif au test Covid-19 effectué dans les sept jours précédents.

Le gouvernement local n’a pas dit combien de temps les restrictions dureraient.

Les personnes vivant dans les complexes résidentiels voisins ont également reçu l’ordre de passer des tests Covid-19.

Le 21 janvier 2021, la police et les ouvriers organisent des bus pour évacuer tous les habitants d’un quartier du district de Huangpu vers les centres de quarantaine de Shanghai. (STF/AFP via Getty Images)

Dans le reste de la Chine

La province du Shanxi, dans le nord de la Chine, a annoncé de nouvelles infections dans les municipalités de Jinzhong et de Yuncheng.

Les autorités ont affirmé que l’épidémie de Jinzhong a été « importée » par 3 résidents qui ont récemment visité la ville de Shijiazhuang dans le Hebei et qui ont été diagnostiqués avec le Covid-19 après leur arrivée à Jinzhong. Tous les résidents du village où vivent les 3 patients atteints de Covid sont en quarantaine depuis environ 10 jours.

L’agence de presse nationale chinoise Xinhua a cité le Vice-Premier ministre chinois Sun Chunlan dans un rapport du 19 janvier qui affirme que l’épidémie à Hebei était due à un rassemblement religieux. Elle a ordonné aux responsables du Hebei de persuader les gens de changer leurs coutumes religieuses.

Alors que de récentes spéculations sur les médias sociaux chinois se sont concentrées sur les allégations selon lesquelles ce serait des prêtres catholiques d’Europe et des États-Unis qui auraient apporté le virus à Hebei, le directeur du bureau des Affaires ethniques et religieuses de Shijiazhuang, Li Zhanling, a déclaré lors d’une conférence de presse le 9 janvier que l’épidémie n’avait aucun lien avec une activité religieuse.

Les responsables de la Ville ont attribué l’épidémie à des mariages et des funérailles à grande échelle où les gens restaient à l’intérieur dans un espace restreint et mangeaient des plats partagés.

Le 21 janvier également, la ville de Qingdao, dans la province du Shandong (Chine orientale), a annoncé de nouvelles infections parmi les personnes qui se sont récemment rendues dans la ville de Suihua, dans le nord-est de la province du Heilongjiang. Le gouvernement de Qingdao a déclaré avoir mis en quarantaine environ 400 personnes qui ont été identifiées comme des contacts proches et a prévu d’en mettre d’autres en quarantaine.

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