AIX-EN-PROVENCE – C’est une journée d’un ciel au bleu azur qui a accompagné la dernière représentation de la compagnie Shen Yun Performing Arts à Aix-en-Provence. Souhaitant unanimement que la compagnie soit de retour l’an prochain dans leur charmante ville du Sud, les spectateurs ont été nombreux à donner leur compréhension du spectacle.
L’harmonie et la synchronisation présente dans les chorégraphies ont été très appréciées, tant par des spécialistes de la danse que par les amateurs.
Sofiane Magnin a été chorégraphe, c’est avec un « œil de professionnel » qu’elle déclare : « On peut voir qu’il y a un travail énorme de synchronisation, d’ensemble, de lignes et de géométrie qui a été fait. C’est magnifique ! C’est magnifique ! » Elle a d’autant plus été impressionnée par le travail réalisé avec les accessoires : « Il y a beaucoup de travail avec les accessoires, les éventails, les foulards, les mouchoirs et les longues manches ! Il y a beaucoup, beaucoup d’accessoires dans la danse moderne ! Dans la danse classique, il y en a beaucoup moins que cela ! Et faire vivre un accessoire sur une scène, c’est très difficile », observe-t-elle, précisant que « la Chine, c’est tellement grand, avec tellement d’ethnies différentes et de cultures, des folklores, des danses différentes… tibétains, mandchous, … » En effet, les ethnies présentées dans les tableaux de Shen Yun font souvent usage d’accessoires très variés, symboles de leur culture traditionnelle.
Jean-Jacques Stoffel-Munck, Président du conseil des Gouverneurs 2013-2014 de France du Lions Clubs International, était présent avec son épouse et des amis. Ils ont « beaucoup apprécié » le spectacle « à tout point de vue », énumérant avec enthousiasme « la musique, la grâce, les costumes, les décors, la gaité des corps, les effets spéciaux, la musique, tout, tout était formidable ! » et tenant à préciser particulièrement le travail de « rigueur » présent tout au long des tableaux, associé pourtant au « sourire, le sourire des danseurs ! »
Les musiciens de l’orchestre symphonique ainsi que les solistes instrumentistes et chanteurs ont aussi été mis à l’honneur par les spectateurs. Josiane Salogne, cadre comptable, a particulièrement apprécié l’erhu, « ce fameux instrument à deux cordes », et a « beaucoup aimé la pianiste », observant que « quand elle jouait, ses doigts effleuraient le clavier, c’était léger ! »
Pour Alain Hervieux, retraité de la Fonction publique, son tableau préféré fut sans conteste celui présenté par Tian Ge, ténor exceptionnel. « On a fait beaucoup de voyages sur les paquebots pour voir des chanteurs, des ténors et des sopranos… Ils chantent avec le micro, cela amplifie quand même. Là, on entend le son réel de la personne sans micro, sans amplificateur… donc, c’est parfait. Tout est parfait. »
Outre la voix, ce sont aussi les paroles des chansons, retransmises sur le fond de scène numérique, qui n’ont pas échappé à l’œil et… au cœur des spectateurs. Annette Charles est chrétienne, et pour elle, certaines paroles lui ont rappelé certains passages présents dans la Bible : « Il y a des paroles dans les chants qui rappelaient un peu cela, en ce sens que l’athéisme est une erreur, qu’il détruit l’Homme, qu’il fait oublier à l’Homme le vrai sens de sa vie, que la vie à un sens et qu’on n’est pas juste là pour vivre, mourir et profiter de la vie. »
Pour Pascale Liou, correctrice en imprimerie, Shen Yun « s’adresse a ce qu’il y a en nous de très sérieux, cela nous invite à chercher le sens de la vie », ajoutant que voir Shen Yun « nous donne des pistes, quelque soit notre culture ». Elle explique que « si on connaît le bouddhisme, si on est bouddhiste, on comprend mieux, mais les gens qui ne le connaissent pas peuvent comprendre aussi. Et cela nous invite à prendre du recul, à être optimiste et à prendre la vie avec la responsabilité d’être humain avec beaucoup de sérieux. Donc c’est à la fois très gai et très responsabilisant ! Vu comme cela, c’est un message très profond et très précieux. » Le sentiment de joie qu’apporte Shen Yun n’enlève en rien, selon Pascale Liou, au message humaniste de responsabilité qu’a l’être humain. « Oui, cela donne du courage, cela donne de la noblesse, car Shen Yun montre aussi qu’on peut parler de spiritualité seulement à travers la beauté. Et donc, pour nous qui ne sommes ni musicien, ni chanteur ou danseur, cela nous montre que par une dignité de comportement, on peut déjà donner quelque chose aux autres. J’ai trouvé cela très beau ! », conclut-elle.
Propos recueillis par Guan Ning, David Vives et NTDTV.
Shen Yun poursuit sa tournée européenne à Francfort, Barcelone, Bruges, Brno, Milan, Salzbourg, Vienne, Hambourg, Aarhus et enfin Paris, au Palais des Congrès, les 15 et 16 avril.
Shen Yun Performings Arts est basée à New York. Quatre compagnies sont itinérantes, se produisant simultanément autour du monde.
Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre temps. Epoch Times couvre les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
Pour en savoir plus : www.shenyunperformingarts.org