MONTPELLIER – Vendredi soir, le Corum de Montpellier a connu une soirée riche en émotions. La célèbre compagnie de danse et de musique chinoise Shen Yun était de passage ce week-end dans la Ville aux 100 fontaines.
Valérie Graetzer est une femme de tête. Fondatrice de sa société de téléphonie mobile, elle espérait depuis plusieurs années, pouvoir voir Shen Yun.
« A chaque fois, j’ai eu un contretemps qui m’a empêché de venir », relate le jeune femme. « Et cette année, après les deux ans de fermeture Covid, etc. dès que j’ai vu la publicité, j’ai dit : je prends les places. J’ai les places depuis le mois de septembre pour être aujourd’hui là, ce soir ! »
Mais elle a tenu à aussi en faire profiter un ami, et son choix s’est porté sur Nicolas G.A Biligui, écrivain de science-fiction. Il faut dire que chacune de leur rencontre semble toujours avoir été teintée de magie, ponctuée de moments exceptionnels : « Il faut savoir qu’on se connaît depuis très longtemps avec Nicolas mais qu’on s’est rencontré pour la première fois seulement il y a trois ans ou cinq ans », décrit avec poésie la cheffe d’entreprise. « Et une autre fois, trois ans après et là, encore une autre fois, pour venir voir un spectacle comme ça. L’année dernière et il y a deux ans, on s’est revus et on a vu la comète Neowise juste devant nous, on était stupéfaits ! Et en fait que des coups de baguette magique, j’ai envie de vous dire, de l’univers. »
Les émotions allaient toujours crescendo
« Fantastique », « grandiose » et même « divin », les deux amis n’ont pas tari d’éloges sur le spectacle qu’ils ont pu découvrir ce vendredi soir.
Pour Nicolas Biligui, ce fut une rencontre avec la riche histoire de la Chine, intimement conjuguée à la spiritualité : « On a tendance à ne pas forcément connaître la Chine ancestrale, et là, dès le premier tableau, on comprend dans quoi on va rentrer, dans toute cette partie spiritualité, toute cette partie richesse de l’histoire, millénaire en fait de la Chine ! Et vraiment, j’étais époustouflé ! Vraiment, c’était magnifique ! »
Outre « la qualité des artistes » et notamment, « des danseurs », Valérie Graetzer s’est dite particulièrement touchée par « l’orchestre symphonique » : « Ça vous emmène dans une autre atmosphère ! Et après, tous les artistes : le ténor, la soprano, la joueuse d’ehru… En fait, j’avais l’impression que ça ne s’arrêtait jamais ! Les émotions allaient toujours crescendo. Quand on en voyait un, on disait, ouah ! et on applaudissait… Et puis après, on voyait l’autre et on disait : mais ouah ! Comme si on montait encore un petit peu plus aux cieux ! j’ai envie de vous dire. »
Un message universel
Nicolas Biligui a pu ressentir « la philosophie du bouddhisme retranscrite en énergie qui est dégagée par les personnes… C’est vraiment important ! C’est vraiment impressionnant ! »
L’auteur de « Heroicis, les chroniques de la liberté » décrit ainsi un moment particulièrement impressionnant, mais aussi quelque peu mystérieux : « On a eu une espèce d’énergie christique, avec ce personnage qui est assez mystique… On le voit au début et à la fin, qui est drapé de blanc, et il est ….. Vraiment! on s’est demandé si c’était un comédien qui était là, ou si c’était juste une pure énergie, un être éthéré en fait, qui était là pour fédérer les danseurs… et c’était vraiment impressionnant ! »
Il s’est aussi dit touché par les chants du ténor et de la soprano : « On lit ce qu’il y a d’écrit parce qu’on ne comprend pas forcément le chinois. Mais quand on lit ce qu’il est écrit, on comprend toute la spiritualité, toute la profondeur qu’il y a derrière… On a aussi un message universel, ce principe là, de se dire qu’on a tous un créateur ! Et ce créateur là, on l’appelle comme on veut, mais il a un message, et c’est un message d’amour et de compassion, afin de fédérer les êtres humains. »