PARIS – Samedi 16 avril, les rideaux du Palais des Congrès se sont ouverts sur une salle comble. Un public nombreux et chaleureux était venu applaudir les artistes de Shen Yun pour son avant-dernière représentation en France… et en Europe.
Une amie le lui ayant vivement conseillé, Chantal Saint-Jean était donc parmi le public. Ce professeur de français et d’histoire et géographie s’est dite « impressionnée » : « J’ai souri pendant tout le spectacle, mais de bonheur ! Une joie immense se dégageait… d’impression de bien-être… mais plus que cela ! Je ne saurais pas le décrire ! », s’est-elle exclamée, rayonnante.
Si tout au long du spectacle, elle a pu ressentir « beaucoup de tolérance, d’amour, de bonté », c’est avant tout des sentiments de « sérénité » et d’ « apaisement » qui l’auront emplie et particulièrement touchée. Une sérénité qui, selon elle, permet de « de réfléchir sur soi, de réfléchir à ce que l’on est dans le monde, à ce qu’on y fait. Une espèce d’ouverture aussi sur les autres, permettant de sortir de soi et de regarder les choses autrement. » En effet, selon Chantal Saint-Jean, il se dégage du spectacle Shen Yun beaucoup d’ « humanité » et de « bienveillance ».
« Une joie immense se dégageait… d’impression de bien-être… mais plus que cela ! Je ne saurais pas le décrire ! »
Des différents tableaux présentés, l’interprétation du ténor Tian Ge l’a particulièrement touchée : « C’était assez puissant en fait, notamment à la fin, quand il chantait qu’il faut se détacher de ses préoccupations. Il insistait beaucoup sur ces petits profits, toutes ces petites choses qui nous occupent tout le temps… Et c’est vrai que cela fait réfléchir sur soi et à ses valeurs. » En tant que quinquagénaire, madame Saint-Jean considère qu’elle doit aborder sa vie autrement : « Je suis dans une phase de ma vie où on doit réfléchir en fait, on doit réfléchir à ce que l’on fait pour la suite, ce que l’on veut vraiment apporter ou pas… » Madame Saint-Jean a dit avoir récemment découvert la méthode de cultivation du Falun Dafa, pratique bouddhique de méditation effectuée librement de par le monde mais très gravement persécutée en Chine depuis 1999, persécution présentée dans deux des tableaux du spectacle Shen Yun. Aussi, elle s’interroge : « Cela perturbe mes valeurs, mais dans le bon sens, je veux dire… J’ai envie de questionner mes valeurs », précisant ensuite : « Je suis persuadée que si l’on va vers cette bonté, mais une bonté qui n’est pas envahissante, qui garde, en fait, une espèce de distance en même temps et qui amène le calme… oui, l’amour des autres…Voilà, cela donne envie d’aller vers ce chemin-là. »
Propos recueillis par Guan Ning.
Shen Yun Performings Arts est basée à New York. Quatre compagnies sont itinérantes, se produisant simultanément autour du monde.
Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre temps et a couvert les réactions du public depuis sa création en 2006.
Pour en savoir plus : www.shenyunperformingarts.org