AIX-EN-PROVENCE – Lors de ses représentations de février à Aix-en-Provence, Shen Yun aura joué tout du long à guichet fermé, les spectateurs étant impatients de pouvoir enfin voir la célèbre compagnie de danse classique chinoise après deux ans d’absence due à la pandémie.
Ce mercredi 9 février, Martine Grosselin et Françoise Laîné étaient présentes au Grand Théâtre de Provence pour la dernière de ce mois de février dans la cité aixoise.
« Il y a le corps, mais il y a aussi le cœur ! »
Les deux amies ont une conception professionnelle de la beauté, Martine Grosselin est danseuse à la retraite et Françoise Laîné est esthéticienne.
« On est absolument éblouies par le spectacle qu’on vient de voir. C’est féérique », s’est enthousiasmé Mme Grosselin, expliquant ainsi son ressenti de professionnelle de la danse. « Les danseurs et les danseuses ont un niveau extraordinaire de grande école comme le Bolchoï ou l’Opéra. Un grand, grand niveau. Et les chorégraphies étaient magnifiques, les costumes féeriques… Tout était magnifique, ma-gni-fique ! »
Mme Laîné a, quant à elle, été touchée par les émotions et les valeurs qu’expriment les artistes de Shen Yun. Elle a ainsi ressenti « beaucoup de modestie. On sent les danseurs très investis. Il y a une certaine courtoisie, une certaine déférence. »
Son amie explique ainsi que dans la danse, « il y a le corps, mais il y a aussi le cœur. Elles ont vraiment dansé avec le cœur. Et on l’a ressenti vraiment profondément, profondément. Et nous sommes éblouies, éblouies ! »
En effet, la danse classique chinoise présente cette particularité exceptionnelle, intégrer l’état d’âme du danseur dans ses pas et ses postures.
Aussi, lorsque les deux amies ont appris que les artistes de Shen Yun pratiquent le Falun Dafa, une méthode de cultivation du corps et de l’esprit basée sur les principes d’authenticité, de bienveillance et de patience, « Zhen Shan Ren », celles-ci ont réagi de concert : « Eh bien, cela se ressent. »
« Cela se ressent tout de suite, dès qu’on ouvre le rideau, oui ! », renchérit Mme Grosselin, « c’est autre chose, c’est une autre ambiance. »
« Ce sont vraiment des artistes investis », souligne Mme Laîné. « Ils dansent pour nous… Voilà, ils dansent pour le public, on le ressent beaucoup ! Et les musiciens aussi. »
Shen Yun et la Terre du Divin
Les deux amies ont aussi eu une pensée pour les Chinois qui ne peuvent pas voir le spectacle en Chine continentale. En effet, parce que Shen Yun fait revivre les 5000 ans de la riche culture chinoise inspirée du divin, le Parti communiste chinois ne lui permet pas de se produire sur « la Terre du Divin ».
« On sait qu’il y a des problèmes, mais au moins ça fait une lueur d’espoir aussi pour ce pays-là… Ça fait plaisir de voir ça », déclare Mme Grosselin.
La référence au divin est présente tout au long du spectacle et Mme Grosselin a pu le ressentir : « Cela amène un plus… Cela élargit le sentiment qu’on a de voir des danseurs. C’est un plus, on tombe un peu dans le sacré et c’est très agréable, oui. »
« C’est la perfection, mais avec la modestie en plus… c’est assez rare ! »