PARIS — Jean Blanchet est professeur à l’école des officiers de la gendarmerie nationale. Ce mercredi 15 février, il était au Palais des Congrès pour découvrir Shen Yun avec son épouse à qui il a offert des billets pour Noël.
« Ce sont plein d’émotions qui se mélangent », a confié l’officier de gendarmerie, « puis c’est un spectacle qui est assez bluffant ! »
« C’est visuellement très fort et historiquement assez riche, j’apprends beaucoup de choses sur une Chine que je ne connais pas aujourd’hui. »
Ce catholique a été agréablement étonné de savoir que la Chine traditionnelle était reliée à une spiritualité forte.
« On sait que c’est un peuple qui a une histoire très longue, mais on découvre beaucoup de choses et surtout une spiritualité que j’ignorais et que je trouve très proche, finalement, du catholicisme. Avec un côté où on cherche à sauver son âme et que le ciel est là aussi pour nous aider dans cette mission qui est un peu personnelle mais dans laquelle on n’est pas tout seul. »
L’officier de gendarmerie a été heureux de découvrir la discipline de méditation Falun Gong, basée sur les principes de Vérité, de Bienveillance et de Patience : « Je ne connaissais pas et je trouve cela très beau ! »
Cette discipline subit, dans la Chine d’aujourd’hui, une persécution brutale depuis 1999. Shen Yun y consacre un tableau dansé, dénonçant les prélèvements forcés d’organes perpétrés sur les pratiquants de Falun Gong.
« Je l’ignorais aussi complètement ! Cette histoire contemporaine, c’est encore une histoire que l’on découvre. On sait que la Chine est un régime un peu autoritaire, mais comment cela se traduit au quotidien, non, je ne le savais pas. »
Parce que Shen Yun dénonce les crimes actuels perpétrés par le Parti communiste chinois, le spectacle ne passe pas en Chine pour l’instant.
« Cela questionne, pourquoi ce spectacle est-il interdit en Chine ? cela apporte aussi quelque chose sur la lecture de ce qu’est aujourd’hui la Chine ».
Il est important pour cet officier de bien connaître et maintenir les traditions d’un pays : « Je suis militaire, je suis prof dans la gendarmerie qui est une institution militaire, on est très attaché aux traditions aussi. On y est attaché et c’est quelque chose qu’on transmet parce que, pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient. On essaye d’être ancré dans le monde d’aujourd’hui, on ne vit pas comme il y a 100, 200 ou 500 ans, mais par contre il faut bien savoir ce qui a forgé ce que nous sommes aujourd’hui pour éclairer plus facilement là où on va. »
Henry de Boysson est venu en famille faire l’expérience de Shen Yun à Paris. C’est sa belle-mère qui leur a donné des billets, elle, ne pouvant pas être sur Paris à cette date.
Les premiers membres connus de la famille de Boysson sont répertoriés au XVIe siècle dans le Périgord, anoblis à partir de 1789. Quelques deux siècles plus tard, Henry de Boysson, développeur dans l’assurance tech, a pu découvrir les 5000 ans de culture traditionnelle chinoise.
« J’ai trouvé cela très, très beau », a déclaré le chef d’entreprise, confiant avoir particulièrement apprécié le tableau dansé des « Manches d’eau ».
De confession catholique, Henry de Boysson a été surpris de découvrir que la Chine traditionnelle demeurait très connectée au divin, la spiritualité tenant une place importante dans les vie de tous les Chinois traditionnels, du puissant empereur jusqu’au plus humble paysan.
« C’est un aspect justement que je découvre maintenant de la culture chinoise. Parce que… ce n’est pas ce qui ressort aujourd’hui de la Chine ! » a souligné M. de Boysson.
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.