PARIS – Samedi 7 avril, Shen Yun a conclu ses trois premières dates à Paris sous le signe d’un public conquis. De nombreux applaudissements ont salué les artistes durant les scènes et au sortir de la salle, certains spectateurs ont partagé leur ressenti.
Patrice Aïti, créateur d’une entreprise de produits d’hygiène, se rend souvent en Chine pour ses affaires et entretient des contacts à Hongzhou.
Il a été étonné de découvrir une « nouvelle » Chine à travers Shen Yun. « Le spectacle est très intéressant, il définit la Chine dans sa vérité. En Chine, on a l’impression que ce que l’on nous raconte n’est pas une réalité culturelle, une réalité philosophique, par exemple sur les différentes dynasties, on essaye de ne pas dire l’ensemble de la vérité aux Chinois », estime-t-il.
Shen Yun a été créé à New York par des artistes soucieux de présenter une culture aujourd’hui disparue. En effet, sous l’influence du Parti communiste, la culture traditionnelle a été éradiquée en Chine : depuis les statues, les temples jusqu’aux ornements traditionnels ou ouvrages millénaires, il ne reste que de vagues traces des anciennes civilisations ayant foulé cette terre.
La renaissance de ce patrimoine produit un grand effet sur les spectateurs, cette inspiration prenant vie dans le cœur. « Je ressens quelque chose de réel, de profond. On ressent quelque chose, que ce soit sur les divinités ou autres chose mais on ressent vraiment la qualité de l’interprétation de ce spectacle », confie M. Aïti.
« Tous ces artistes sont dans le vrai, même si cela doit être difficile pour eux, je leur souhaite de continuer. Je suis très, très agréablement surpris par la qualité de ce spectacle, on voit que l’envie de découvrir et de faire découvrir est là », ajoute-t-il encore.
Shen Yun sera de retour pour un grand final parisien du 4 au 6 mai prochains, avant de conclure sa tournée française à Aix-en-Provence, où les réservations sont déjà fermées.
