Ce samedi 5 mai,le Palais des Congrès avait rendez-vous avec la danse classique chinoise. La compagnie Shen Yun Performing Arts, en tournée en Europe, s’arrêtait dans la capitale française pour transmettre la culture divine de l’Empire du Milieu. Quand 90 artistes, danseurs et musiciens font revivre ensemble une culture si riche, l’émotion est garantie.
Sonia Covin, ancienne journaliste pour radio France musique, France Culture et France télévision, est venue avec sa famille. En sortant de la salle, elle a confié ses sentiments : « Extrêmement beau et précis. Un spectacle aussi beau de grâce, de légèreté, de pureté, d’harmonie… On a forcément une émotion immédiate quand on regarde un tel spectacle. Cela nous montre plusieurs époques, ça nous apprend des choses, les costumes sont magnifiques, les danseurs sont splendides, époustouflants de légèreté, de grâce. Et la musique, c’est très beau d’avoir un orchestre en live comme ça, ça accompagne très bien de très beau tableaux chorégraphiques ».
Le but de Shen Yun est de faire revivre 5000 de civilisation chinoise. Dynasties, ethnies, folklores, légendes et mythes sont au programme, avec des numéros présentant de la danse, mais aussi des chants et un numéro solo d’erhu. Pour Mme Covin, c’est une « très belle mission ». « C’est très louable de vouloir montrer à l’occident toutes les traditions, l’histoires à travers les tableaux comme ça. Il faut connaitre évidement ses racines et les faire connaitre au grand public, ça ne peut que plaire! » estime t-elle.
Sabdrine Rebollo, enseignante chercheuse en génétique à l’université à Paris, est tout aussi enthousiaste. « Très impressionnant, le mélange de la puissance et de la grâce. A quel point les danseurs sont complètement synchronisés les uns avec les autres et l’harmonie qui s’en dégage. C’est vraiment superbe ».
Elle a également été impressionnée par le mode narratif de la danse. Non formalisée, la danse classique chinoise comprend un très grand nombre de saut, acrobaties et pirouettes permettant d’exprimer une large palette d’émotions. Une profondeur mis au service de l’histoire et de l’authenticité culturelle.
Mme Rebollo a remarqué cette « beauté générale » dans les « tableaux. » Le côté drôle aussi, c’était assez intéressant c’est de raconter de façon humoristique des contes traditionnelles des histoires de façon un peu plus légère, de petites touches d’ humour quand les danseurs sortaient en faisant un petit signe comme oubliant qu’ils doivent sortir », se remémore t-elle, sourire aux lèvres. Elle retiendra « surtout la très grande beauté, la grande précision des danseurs ».