ROUBAIX – Lors des deux représentations données au Colisée par la célèbre compagnie de danse et de musique classique chinoise Shen Yun Performing Arts, le public recueillait une part de ses voisins du Nord de la France.
Venu de Bruxelles, Bartholomeus-Henri Van de Velde est un chef d’orchestre qui a déjà fait ses preuves dans nombre de pays. Ayant débuté au Mexique, il s’est produit ensuite en Asie avec la Chine ou la Corée et en Europe. À Bruxelles, il a ainsi dirigé pendant 17 ans le Charlemagne Orchestra for Europe.
Pour lui, la culture traditionnelle de la Chine aux 5000 ans d’histoire est « une culture qui nous donne quand même un peu de paix dans le monde un peu difficile d’aujourd’hui ».
Ce professionnel de la musique, qui a assisté à la représentation du 2 mars, qualifie Shen Yun de « fantastique », « bien organisé » et « bien construit ». C’est la synchronisation existant entre les musiciens de l’orchestre symphonique qui l’aura touché, cette synchronisation existant aussi entre les musiciens et les danseurs, mais aussi entre les danseurs et le fond de scène qui s’anime et semble projeter les danseurs depuis l’intérieur de paysages colorés jusqu’à la scène…
Pour avoir dirigé des orchestres en Chine, notamment celui de Shenzhen, M. Van de Veld a précisé que « la musique chinoise n’est pas inconnue » pour lui, mais que c’est la première fois qu’il la découvre alliée avec des danses si diverses des dynasties qui se sont succédées ainsi que les ethnies qui ont formé une mosaïque culturelle en Chine.
La spiritualité est bien présente tout au long du spectacle, laissant dire à M. Van de Velde qu’elle « donne toujours beaucoup plus d’espoir » concernant les religions : « Je découvre que, grâce à la musique, grâce à votre culture, on a peut-être tous la même religion à la fin ». Sans doute, la découverte des paysages grandioses et colorés de la Chine ancestrale lui permettent d’ajouter que, selon lui, « la plus grande religion du monde, c’est quand-même la nature ».
La principale valeur apportée par le spectacle est « la paix » : « Je sens vraiment la paix qui vient dans nos cœurs, dans nos esprits, avec la musique, avec la danse, avec l’art… » C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler aux décideurs l’importance de soutenir l’Art, sous toutes ses formes. En effet, pour lui, Shen Yun est porteur de paix : « Je pense que partout où va Shen Yun, cela apporte des choses positives » et permet « que les gens se calment un petit peu ».
À tous, M. Van de Velde conclut ainsi : « Allez le voir parce que Shen Yun fait du bien, cela enrichit l’esprit, l’horizon de vos cerveaux et de vos cœurs ! »
Propos recueillis par Guan Ning..
Shen Yun poursuit sa tournée à Birmingham au Royaume-Uni les 5 et 6 mars avant de revenir en France, à Aix-en-Provence, les 9 et 10 mars prochains. Suivront Francfort, Barcelone, Bruges, Brno, Milan, Salzburg, Vienne, Hambourg, Aarhus puis la tournée européenne se clôturera en France, avec le Palais des Congrès de Paris, les 15 et 16 avril.
Shen Yun Performings Arts, basé à New York, a quatre compagnies itinérantes qui se produisent simultanément autour du monde.
Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre temps. Epoch Times couvre les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
Pour en savoir plus : www.shenyunperformingarts.org