PARIS — Depuis mardi 14 février, Paris vibre des sonorités chaleureuses de la musique de Shen Yun au Palais des Congrès.
Pascal de Varine-Bohan et son épouse, Dorothée, se trouvaient jeudi soir au Palais afin de vivre l’expérience de Shen Yun. Ce descendant de la noblesse française est secrétaire général d’une grande chaîne de casinos français et son épouse dirige une entreprise dans l’immobilier.
« C’est formidable et magnifique », s’est enthousiasmé Pascal de Varine-Bohan. « C’est très original, très coloré et surtout magnifiquement synchronisé avec jamais une erreur ! »
Il estime ainsi que Shen Yun est « comme un état d’esprit très fort de respect de la tradition, avec quand même, l’art guerrier qui reste. »
En effet, les tableaux dansés présentant des scènes de la littérature classique chinoise, telles que le « Voyage vers l’Ouest » ou « Au bord de l’eau », ou encore des héros de l’histoire de la Chine, décrivent parfois des scènes de lutte, reportant avec authenticité ces pages de la littérature ou de l’histoire.
Dorothée de Varine-Bohan a aussi « beaucoup apprécié le spectacle », touchée en particulier par « la spiritualité » et « la technicité du spectacle ».
« Cela fait écho à nos très beaux ballets classiques qui justement allient spiritualité et technicité ».
« Et j’ai trouvé que d’avoir des tableaux différents, c’était très intéressant parce que c’était un panel très large de toute la culture chinoise, qu’on sait très riche. »
« Je m’attendais à beaucoup de couleurs et il y a beaucoup de finesse, parce qu’on sait que la culture chinoise est à la fois colorée et très fine, parce que très ancienne… Donc je n’ai pas été surprise, j’étais très contente ! »
« Une spiritualité, mais aussi un art de vivre »
Les valeurs véhiculées dans Shen Yun, notamment les principes de Vérité, Bienveillance et Patience, bases du Falun Gong, une discipline de méditation pratiquée par les artistes de Shen Yun, sont parlantes pour M. de Varine-Bohan.
« Elles sont éternelles et on aimerait bien qu’elles soient plus souvent présentes ici, en Europe et dans le reste du monde. Et c’est bien que des gens perpétuent ces traditions que nous, on pensait toujours vivantes en Chine… Mais on découvre que pas toutes, malheureusement, puisque ces spectacles ne peuvent pas exister en Chine. Mais je note que la tradition est toujours plus forte… Heureusement ! »
Dorothée de Varine-Bohan a aussi été sensible à ces valeurs : « On sent les valeurs que prône la spiritualité qui manque cruellement à notre monde actuel. Donc, quand on est sensible au beau, quand on est sensible au travail qu’il y a derrière cette danse, on est sensible à la spiritualité que cela dégage. C’est un tout… c’est une spiritualité, mais aussi un art de vivre… voilà, c’est très compliqué de danser aussi bien, cela demande beaucoup de rigueur. »
« Cela a fait écho à mes valeurs aussi à moi qui sont des valeurs de foi… Je pense que la spiritualité et la foi, quelles que soient les religions, sont universelles. Cela fait écho à toutes ces valeurs qui sont complètement universelles. »
Cette cheffe d’entreprise déplore ainsi « qu’on manque cruellement de ce type de spectacle ».
« Je pense qu’aujourd’hui, on est dans un monde qui manque beaucoup de spiritualité et que c’est un spectacle qui devrait être pour tous. Aujourd’hui, ce sont pour moi des spectacles qui sont indispensables pour nos enfants, pour justement, toutes les valeurs de paix et de tolérance. »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.