MONTPELLIER – En faisant l’expérience de Shen Yun à l’Opéra Berlioz du Corum ce lundi 24 mars, Hendrik et Cécile Adolfs ont été subjugués par les danseurs de Shen Yun.
Confiant avoir « fait un tout petit peu de danse classique », Cécile Adolfs explique : « Il y a beaucoup de travail, il y a beaucoup de synchronisation dans les danses ! Ils possèdent vraiment, vraiment la technique ! On le voit bien quand ils font des grands écarts, des sauts de chat, des sissonnes… Ils sont très, très bien faits. Quand les filles tournent, elles regardent… Moi je trouve ça absolument extraordinaire parce qu’elles regardent par terre ! Quand vous faites des tours, normalement vous regardez droit, sinon vous perdez l’équilibre. Mais là, elles arrivent à faire ça ! Elles regardent par terre. Mais c’est extraordinaire, extraordinaire ! La technique est extraordinaire ! Bon esprit, un esprit pacifique. Voilà, ça fait du bien ! »
Tous deux anciens agents d’assurances, Hendrik et Cécile Adolfs se sont dits « impressionnés », Hendrik Adolfs précisant ainsi : « Je croyais en venant que ça allait être un spectacle sponsorisé par Xi Jinping, mais, non, c’est juste le contraire. Et là, j’ai été très rassuré. La danse était formidable et évidemment, c’est la grande culture chinoise. Ça, c’est réjouissant. Bon, il y a un milliard de personnes qui vivent là bas et qui n’ont pas eu la même chance que nous de voir un spectacle pareil ! »
Shen Yun a été, pour M. et Mme Adolfs, une source « d’évasion », tout en étant « très spirituelle ». « On était un peu comme des enfants, avec un conte de fées », a confié Mme Adolfs.
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent », rendant ainsi hommage à 5000 ans de culture traditionnelle inspirée des cieux. En effet, les anciens Chinois vivaient en respectant l’harmonie entre le Ciel, la Terre et les hommes.
La connexion au divin présente dans les tableaux dansés et chantés de Shen Yun revêt une signification particulière pour Hendrik Adolfs : « Il faut croire au-delà. Et là, maintenant, dans notre société, beaucoup de personnes ont perdu cette notion. Et ça, c’est dommage parce qu’on dégrade la société, la société se dégrade ! »
Mais, avec Shen Yun, M. Adolfs a été heureux de « découvrir une grande civilisation », et aussi de comprendre « comment ils étaient spirituels à l’époque ».
« On s’est rendu compte que la Chine a connu des périodes quand même très, très éprouvantes, et c’est encore éprouvant pour beaucoup de monde, surtout les Tibétains et les Ouïghours. Et ça, ça pèse, quand même ! »
« C’était très positif », « on est très contents », a conclu ainsi le couple.
« La grâce peut être chinoise »
À 78 ans, cet ancien fonctionnaire du ministère des Finances évolue encore dans la fiscalité internationale.

Le consultant a été sensible aux « très, très beaux costumes » et a su apprécier « une gestuelle qu’on retrouve rarement ». « Un bel ensemble, ça c’est sûr ! » a-t-il ajouté.
« La grâce peut être chinoise », a-t-il estimé.
Pour M. Vinas, cette connexion au divin se reflète ainsi dans Shen Yun par la connexion créée entre le fond de scène animé aux merveilleux paysages et les mouvements des danseurs. « Le fond d’écran avec le ciel, tout ça, c’est assez…Le paysage est très beau, c’est formidable ! » a tenté de décrire le consultant.
Shen Yun s’est donné pour mission de faire revivre les riches histoire et culture traditionnelles de la Chine pluriethnique avec de nombreuses dynasties se succédant pendant ces 5000 ans.
Le maintien de la tradition est, pour M. Vinas, » très important pour tous les pays et toutes les contrées, c’est certain ! »
Seulement, Shen Yun ne peut se produire dans la Chine actuelle car le parti communiste chinois s’y oppose. En effet, dès son arrivée au pouvoir en 1949, le régime chinois a tenté d’éradiquer toute trace de cette culture millénaire afin d’imposer la « pensée unique communiste ».
« J’ai cru comprendre qu’effectivement la troupe était à New York. Ce sont des Chinois d’origine, mais j’imagine que ça ne doit pas être si facile que ça en Chine de se produire pour certaines scènes. Parce qu’ils font quand même appel à un certain nombre de choses qui se sont passées », a évoqué Pierre Vinas, faisant référence, entre autres, à la persécution actuelle subie par les pratiquants de la discipline Falun Dafa. Shen Yun expose aussi le prélèvement forcés d’organes perpétrés sur ces pratiquants par le parti communiste chinois.
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.