TOURS – Mercredi soir, Jean-Christophe Pittet, dirigeant d’une société de consulting en dermocosmétologie, assistait à la troisième séance de Shen Yun au Palais des Congrès de Tours.
Le consulting en ingénierie relève parfois de celui d’équilibriste, nécessitant non seulement une haute maîtrise de la technologie étudiée, mais de nombreuses qualités humaines, puisque cet accompagnement se doit d’être à la fois lucide et donc authentique, tout en restant bienveillant.
C’est donc avec cet œil si particulier que M. Pittet a découvert le « phénomène » planétaire de Shen Yun. Grand amateur de « l’Asie, au sens large », Jean-Christophe Pittet « ne regrette pas du tout » d’avoir accompagné son épouse à ce spectacle.
« Je trouve qu’il y a un message sur la culture chinoise ancestrale et peut-être pas de ce qu’on en a aujourd’hui, qui était un bien précieux et qui disparait aujourd’hui, c’est dommage. Je trouve que c’est plutôt bien de mettre ça au-devant de la scène parce qu’on a une vision de la Chine d’aujourd’hui qui n’est pas tout à fait la Chine d’origine ! »
Sur le site de Shen Yun, il est expliqué qu’« en 2006, un groupe d’artistes chinois de premier plan et formés à la culture classique s’est rassemblé à New York avec un seul souhait, celui de faire revivre la vraie culture d’inspiration divine de la Chine et de la partager avec le monde entier ».
Cette mission, Jean-Christophe Pittet l’approuve : « C’est une bonne démarche, une jolie démarche dont on a besoin aujourd’hui, mais pas que pour la Chine d’ailleurs. Donc je trouve assez plaisant de se plonger dans un passé lointain mais qui reste d’actualité… enfin, qui a des parfums d’actualité ! Je trouve ça plutôt plaisant, détendant, et puis ça nous dépayse et comme j’aime beaucoup tout ce qui est Asie, notamment la Chine, mais l’ancienne Chine, pas forcément celle d’aujourd’hui… »
En effet, cette culture de 5000 ans d’histoire a bien failli disparaître depuis l’arrivée au pouvoir en 1949 du régime communiste chinois. Celui-ci, athée, ne pouvait accepter les valeurs traditionnelles chinoises basées sur l’harmonie entre le ciel et la terre, des valeurs qui accompagnaient chaque Chinois tout au long de son existence. Le Parti communiste chinois a alors lancé plusieurs campagnes de « lavage de cerveaux » pendant la révolution culturelle afin d’obliger le peuple chinois à se défaire de ses valeurs ancestrales.
Des valeurs universelles que Shen Yun remet au centre de ses différents tableaux dansés : courage, honnêteté, loyauté, bienveillance, piété filiale… et qui n’ont pas laissé Jean-Christophe Pittet indifférent.
« On a d’autres cultures qui portent un peu ces mêmes valeurs, d’ailleurs on trouve très étonnamment cette bienveillance vis-à-vis de l’autre, cet altruisme, on les retrouve un peu de façon universelle… Je trouve ça plaisant de se dire qu’on a beau être de cultures très différentes et ancestrales, on a des valeurs communes, très clairement, humaines tout simplement. »
« C’est bien de pouvoir dire qu’il y a eu une autre vision dans le passé et que cette vision reste assez universelle ! Qu’elle revienne au-devant de la scène ici ou là-bas, ici aussi on a besoin de sérénité, ça nous manque parfois. »
Epoch Times considère Shen Yun Performing Arts comme l’événement culturel le plus important de notre époque et couvre les réactions du public depuis la création de la compagnie en 2006. En tournée en France jusqu’au 10 mai à Tours, Nantes, Montpellier, Aix-en-Provence, Nice et Paris.