TOULON – Pour la deuxième année consécutive, Shen Yun vient enchanter la capitale du Var, présentant au Zénith le meilleur de la danse et de la musique classique chinoise.
Ce mercredi 2 avril, Martin Fuchs est venu de Nice avec son épouse et une amie afin de vivre cette expérience exceptionnelle.
« Un grand pays, un ancien pays, un grand empire »
« C’est sans doute l’un des plus beaux spectacles que j’ai vu dans ma vie », s’est enthousiasmé cet ancien directeur adjoint d’une société de crédit à la consommation qui a développé le crédit à la consommation dans une vingtaine de pays dans le monde.
Avec « des artistes pleins de talent », un « décor absolument féérique », des « costumes magnifiques » et des « couleurs rayonnantes, resplendissantes », Shen Yun est « vraiment une très, très belle réussite. Bravo, bravo, bravo ! »
L’ancien cadre financier a également apprécié « la chorégraphie, la vision d’ensemble qui est absolument travaillée, le fond animé et les technologies récentes ».
Martin Fuchs a ressenti un « côté émotionnel très fort », du fait de la présentation des tableaux « sous forme de petites saynètes. Ça aussi, c’est une très belle idée parce que ça nous donne une idée de l’histoire, des mœurs, des rites de la Chine, avec aussi un regard sur la Chine nouvelle ».
« La chanteuse et les artistes qui jouent d’un instrument… là aussi, c’était la splendeur ! » s’est-il exclamé.
S’étonnant de découvrir avec Shen Yun « l’histoire ancienne de la Chine », si différente de celle de ces « quelques décennies, influencée largement par la politique » du parti communiste chinois, M. Fuchs se félicite de découvrir « un grand pays, un ancien pays, un grand empire ! Et c’est cette histoire-là qui mérite en fait d’être remise en actualité. Et c’est fort bien fait ! Vraiment ! »
« Je suis très attaché à l’histoire et nous avons, si nous prenons l’exemple de la France actuellement, toute une difficulté à la maintenir. C’est cette idée, cette reconnaissance, ce respect de l’histoire et donc le fait de le voir dans une autre civilisation, bien ça nous donne un bel enseignement je trouve. Ne perdons pas de vue ce qu’on a aimé, ce qu’on a vécu. Sachons nous aussi conserver ce que nous avons eu de meilleur. »
« En tous les cas, bravo ! je me suis régalé et je reviendrai », a conclu l’ancien cadre.
« La pureté des gestes qui apaisent »
Pour Éric Jalliffier-Verne, les danseurs de Shen Yun « sont à la fois des artistes et des athlètes. Je pense que justement, il y a un mélange heureux des deux compétences et c’est très intéressant au niveau, notamment, des mouvements. Ce n’est pas du tout comme la danse occidentale, la façon de marcher est très différente, les postures également ».
Cet ancien directeur administratif du syndicat mixte Ports Toulon Provence a aussi ressenti « beaucoup d’émotion » car il ne s’attendait pas « à ce genre de spectacle qui est très marqué sur les traditions et la civilisation chinoise ».
Son épouse, Sylvie Jalliffier-Verne, estime découvrir « un autre monde » où « l’on fait de belles choses et l’on peut raconter des histoires qui sont fantastiques et qui peuvent retranscrire une civilisation. J’ai trouvé très impressionnant le rythme, la chorégraphie, l’ensemble et les danseurs qui sont vraiment extraordinaires. »
Pour cette directrice du contrôle de gestion à la métropole de Toulon Provence Méditerranée, les danseurs de Shen Yun « vont au-delà de la danse », car ils « font autre chose », avec « beaucoup de travail » également.
Sylvie Jalliffier-Verne a ressenti « beaucoup d’émerveillement » et « beaucoup d’émotion dans ce que peut vivre ce pays qu’est la Chine et découvrir son histoire à travers la danse, c’est magnifique ! »
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent », rendant ainsi hommage en une culture de 5000 ans d’histoire inspirée du divin.
« Je crois que la relation à la divinité est quelque chose de fondamental… Peut-être pour la société qui est même, très majoritairement indifférente, voire athée. Ce peut être effectivement très intéressant de rappeler quelques fondamentaux », souligne Éric Jalliffier-Verne.
Cette connexion au divin constitue « l’histoire de l’existence », estime Mme Jalliffier-Verne. « D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Que faisons-nous donc ? Tous ces liens là sont retranscrits avec des mouvements qui sont extraordinaires. »
La spiritualité se traduit aussi dans les tableaux de Shen Yun par l’expression de valeurs traditionnelles telles que la loyauté, la bienveillance, l’endurance.
Pour Mme Jalliffier-Verne, la bienveillance « se ressent énormément dans la pureté des gestes qui apaisent, même dans les scènes de violence, entre guillemets. On sent bien que derrière, il y a quand même beaucoup de bienveillance, de passion aussi ».
Shen Yun s’est donnée pour mission de faire revivre les 5000 ans de très riche culture traditionnelle de la Chine, que le régime communiste chinois a tenté d’éradiquer dès son arrivée au pouvoir en 1949.
Cette mission, pour Sylvie Jalliffier-Verne, est « primordiale ».
« C’est primordial parce qu’il faut savoir ce qui s’est passé dans l’histoire et ne pas rester sur des a priori qu’on a aujourd’hui. Et savoir qu’il y a toute une histoire derrière qui s’est développée au fil du temps et qui a donné lieu bien évidemment à ce beau spectacle en fait. »
Epoch Times est partenaire de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.
