MONTPELLIER — Du 16 au 21 avril, Shen Yun revient au Corum pour sa nouvelle représentation de 2023 : costumes aux couleurs chatoyantes et paysages majestueux viennent souligner des tableaux dansés contant des valeurs de courage, de bienveillance et de loyauté.
Hélène Cairel était présente pour la première du dimanche 16 avril. Pour cette ancienne directrice commerciale dans l’industrie pharmaceutique, « les danses sont magnifiques, les chorégraphies sont magnifiques ! »
Shen Yun « nous ouvre à la culture chinoise »
« J’apprécie beaucoup les effets spéciaux et les costumes aussi, qui sont très, très intéressants. »
« Les danseurs sont très énergiques et ont un sens artistique vraiment développé », a t-elle poursuivi. Pour cette ancienne directrice, Shen Yun « nous ouvre à la culture chinoise, ce que nous, occidentaux, nous ne connaissons pas beaucoup. Et cela nous apprend aussi cette conjugaison entre la danse et la spiritualité. »
« Les émotions que nous et nos ancêtres ont ressenti il y a des décennies »
Daniel Dardillac est un ancien commerçant. Il a invité son épouse à voir Shen Yun pour son anniversaire. Il a déclaré être « très heureux et émerveillé », précisant que c’est « vraiment ressenti du fond du cœur ».
Les tableaux dansés de Shen Yun sont, pour lui, « parlants, même s’il n’y a que de la musique et des danses ! Mais on sent que l’on nous parle, que l’on nous envoie un message ! »
M. Dardillac estime ainsi, en découvrant Shen Yun, que les cultures européennes et asiatiques « se rapprochent quand même parce que, même si c’est lointain, on revient à ressentir toutes les émotions que nous et nos ancêtres ont ressenti il y a des décennies ».
Shen Yun signifie « la beauté des êtres divins qui dansent » et M. Dardillac ressent cette connexion au divin : « Il y a une grosse ressemblance avec tout ce que l’on a ici en Europe et en France… Et les cultures, quelles qu’elles soient. On regarde en haut : il n’y a qu’un seul Dieu, comme on dit, qui réunit tout le monde. Et dans les temps qui courent, c’est vraiment quelque chose de positif ! »
Se tourner vers le monde de façon différente
Jean-Pascal Schiano de Collela est venu voir le spectacle avec sa fille.
Il s’est dit « très surpris par la qualité du spectacle où, vraiment, on sent le professionnalisme qui apparaît dans tous les tableaux… Et c’était vraiment bien ! C’est une magie en fin de compte qui s’opère parce que toutes ces techniques rassemblées sur le même plateau, c’est quand même extraordinaire ! »
Ce professeur explique ainsi avoir ressenti une « espèce d’émotion liée à cette richesse, c’est-à-dire cette multitude de choses qui vous envahit en permanence et qui vous transforme certainement… C’est à dire qu’après ce spectacle, on est sûrement différent et donc on a fait l’acquisition d’autres choses et on peut se tourner vers le monde de façon différente ! »
Pour M. Schiano de Collela, « le côté divinité apparaît vraiment dans tous les sens et sous toutes ses formes. Donc, effectivement, on ressent évidemment cette richesse divine qui emplit les danseurs et les musiciens, et même les chanteurs ! »
En effet, Shen Yun perpétue avec ses artistes la croyance en une culture semi-divine, héritée du divin. « Dans la Chine ancienne, les artistes croyaient que l’art devait rendre hommage au divin et encourager la bonté », peut-on lire sur le livret de présentation du spectacle. « Ils pratiquaient souvent la méditation, élevaient leur moralité, et exerçaient leur art avec un esprit humble et pur. Ils cultivaient la vertu. Les artistes de Shen Yun poursuivent aujourd’hui cette noble tradition en observant des aspirations spiri- tuelles communes. Tirant leur inspiration de la pratique du Falun Dafa, ils méditent, étudient ensemble et prennent soin de vivre en suivant des principes de vérité, de bonté et de patience. Faisant preuve d’une autodiscipline et d’un dévouement remarquables, ces artistes ont ému les spectateurs du monde entier. »
Pour cet enseignant, Shen Yun peut être vu comme « une espèce de fil… un fil où chacun peut se retrouver, s’attacher et peut-être partager quelque chose qui nous lie. En fin de compte, que ce soit intergénérationnel ou sur les différents pays, les différents peuples, on a cette cette essence qui nous démontre que l’on vit sur la même Terre. Et malgré l’éloignement, on ressent ce fil qui fait de nous un humain, des êtres humains sur la même Terre. »
Reportage par NTDTV et Sarita Modmesaïb.
Epoch Times est un partenaire privilégié de Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.