Invitée dans l’émission présentée par Ruth Elkrief sur BFMTV, Sibeth Ndiaye est revenue sur les attaques dont elle a fait l’objet depuis sa nomination au porte-parolat.
Ce mercredi, Sibeth Ndiaye faisait face à Ruth Elkrief pour un entretien en direct sur BFMTV. L’occasion pour la nouvelle secrétaire d’État de revenir sur plusieurs déclarations qui lui ont été reprochées depuis sa nomination au poste de porte-parole du gouvernement.
« Je crois qu’en matière d’attaques, ça a commencé sur les chapeaux de roues », a expliqué la Franco-Sénégalaise en réponse à une question de Mme Elkrief qui lui demandait si elle se sentait prête à encaisser les critiques.
« Ça vous touche parce que lorsque vous êtes une femme et qu’en plus vous êtes noire, parce que vous êtes cumularde, on met toujours en doute la raison pour laquelle vous êtes là. On vous dira que c’est de la discrimination positive, on vous dira que c’est le hasard, on vous dira que c’est le fait du prince, on vous dira que ce sont vos amitiés voire plus qui vous ont amenée là où vous êtes », poursuit l’ancienne chargée de communication d’Emmanuel Macron.
« C’est quelque chose qui n’est jamais évident à entendre, qui est même plutôt désagréable, en même temps cela ne m’a jamais arrêtée et cela ne m’arrêtera pas plus aujourd’hui », ajoute la nouvelle secrétaire d’État.
« Je suis quelqu’un de direct et de très franc »
Au cours de l’interview, elle est également revenue sur le texto polémique dont Le Canard enchaîné s’était fait l’écho après la mort de Simone Veil, affirmant que Mme Ndiaye avait envoyé le message : « Yes, la meuf est dead » à un journaliste quelques heures après l’annonce du décès de Mme Veil.
« Je pense que j’ai dû avoir ce jour-là une centaine d’appels au bas mot. Je ne peux pas répondre à tous car je n’ai que deux oreilles et deux mains et je réponds beaucoup par SMS. […] On me demande peut-être moins de deux heures après l’annonce de son décès si elle va bénéficier de funérailles nationales et je réponds au journaliste qui me pose la question :’Aucune idée, la meuf est morte depuis moins de 24 heures’. »
« C’était un échange qui était privé et qui n’avait pas vocation à être une expression publique. Il y a toujours deux moments différents : un moment où vous êtes dans une expression publique – ce que je suis en train de faire avec vous aujourd’hui, Ruth Elkrief – et un moment où vous êtes dans une expression plus familière parce qu’elle n’a pas vocation à être entendue publiquement », s’est défendue Sibeth Ndiaye.
« Évidemment, il ne s’agissait pas de manquer de respect, il s’agissait sans doute d’aller vite, peut-être un peu vite. C’est aussi ce qui fait, je pense, que l’on s’attache à moi, c’est que je suis quelqu’un de direct et de très franc », conclut le nouveau porte-parole du gouvernement.
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