L’ancien procureur fédéral Sidney Powell, avocate de la campagne Trump, a laissé entendre dans une interview accordée dimanche que l’équipe juridique du président reçoit un déluge de preuves concernant des fraudes et des irrégularités électorales.
« Nous nous préparons à renverser les résultats des élections dans plusieurs États », a déclaré Me Powell sur Fox Business, ajoutant qu’elle avait suffisamment de preuves de fraude électorale pour lancer une vaste enquête criminelle. « Je ne fais pas de commentaires sans avoir de preuves à l’appui ».
Me Powell a affirmé que les logiciels électoraux ont fait passer « des millions de votes » du président Donald Trump au candidat démocrate à la présidence Joe Biden.
Maître Powell est notamment l’avocate de l’ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, qui a réalisé un retour fulgurant en amenant le ministère de la Justice à abandonner les poursuites.
Me Powell a déclaré qu’un dénonciateur s’était présenté, alléguant que le logiciel de vote avait été conçu pour « truquer les élections ».
« Il a vu cela se produire dans d’autres pays », a-t-elle dit, faisant apparemment référence au matériel et aux logiciels électoraux de Dominion Voting Systems et de Smartmatic, ou peut-être d’autres logiciels et machines.
« Nous avons tellement de preuves, j’ai l’impression qu’elles arrivent par un tuyau d’incendie. » Elle a refusé de s’étendre sur le sujet lorsque l’animatrice de Fox News, Maria Bartiromo, lui a demandé de le faire.
« Ils peuvent mettre une clé USB dans la machine, ils peuvent y télécharger des logiciels même depuis Internet […] même depuis l’Allemagne ou le Venezuela », a déclaré Me Powell, ajoutant que des opérations « peuvent observer les votes en temps réel » et « peuvent modifier les votes en temps réel », ou que de soi-disant personnes mal intentionnées peuvent « accéder à distance à n’importe quoi ».
« Nous avons identifié mathématiquement l’algorithme exact qu’ils ont utilisé et qu’ils ont prévu d’utiliser depuis le début » qui aurait fait basculer les votes vers Biden, a déclaré Me Powell.
Me Powell a également fait référence à une enquête menée en 2019 par les sénateurs Amy Klobuchar (Parti démocrate du Minnesota), Elizabeth Warren (Parti démocrate du Massachusetts) et Ron Wyden (Parti démocrate de l’Oregon), ainsi que d’autres législateurs démocrates, sur les systèmes de vote nationaux, les systèmes et logiciels électoraux et Hart InterCivic. Les sénateurs avaient exprimé leurs inquiétudes quant à la sécurité des systèmes de vote.
« Nous sommes préoccupés par la propagation et les effets des investissements de capitaux privés dans de nombreux secteurs de l’économie, y compris l’industrie des technologies électorales, qui font partie intégrante du processus démocratique de notre nation », ont écrit les législateurs dans leurs lettres aux entreprises il y a environ un an. « Ces problèmes menacent l’intégrité de nos élections et démontrent l’importance de systèmes électoraux qui soient solides, durables et non vulnérables aux attaques. »
Plus tard dans l’interview, Me Powell a déclaré que son équipe avait « détecté des irrégularités de vote inexplicables » dans des États où les fonctionnaires pensent avoir des systèmes fiables.
Lors des élections américaines, les républicains de la Chambre ont pu remporter au moins 11 sièges supplémentaires, tandis que le GOP (Parti républicain ou Grand Old Party) s’apprête à garder le contrôle du Sénat. Certains conservateurs se sont demandés comment un tel schéma de vote pouvait permettre à Joe Biden de remporter l’élection présidentielle, sans parler du fait qu’il a reçu plus de voix que tout autre candidat à la présidence dans l’histoire américaine, y compris avec la victoire du président Barack Obama en 2008.
Les entreprises répondent
L’agence de cybersécurité du département de la Sécurité intérieure a publié jeudi une déclaration qualifiant les élections générales de 2020 des « plus sûres de l’histoire américaine », malgré des contestations judiciaires alléguant des irrégularités de vote dans certains États du champ de bataille.
« L’élection du 3 novembre a été la plus sûre de l’histoire américaine. En ce moment même, dans tout le pays, les responsables électoraux examinent et revérifient l’ensemble du processus électoral avant de finaliser le résultat », peut-on lire dans la déclaration publiée par l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA).
Smartmatic, dans une déclaration faite samedi, a déclaré qu’elle n’avait aucun lien avec Dominion Voting Systems. Me Powell a laissé entendre que Smartmatic était sous la coupe de Dominion dans l’interview. Dominion, au cours des dernières semaines, a nié à plusieurs reprises que ses systèmes étaient compromis d’une manière ou d’une autre.
« Au lendemain de l’élection générale de 2020, de nombreuses informations erronées ont circulé sur Smartmatic et d’autres sociétés qui fournissent des technologies électorales aux juridictions de vote aux États-Unis. Nous voudrions dissiper ces déclarations erronées par des faits », a écrit la firme, ajoutant qu’elle « n’a jamais possédé d’actions ou eu de participation financière dans Dominion Voting Systems. »
Dominion a également réfuté les allégations selon lesquelles ses machines auraient fait passer les votes de Trump à Biden le jour de l’élection et au-delà.
« Dominion Voting Systems nie toute allégation quant à un changement de votes ou à de prétendus problèmes de logiciel concernant nos systèmes de vote », a déclaré un porte-parole de l’entreprise dans une déclaration au Denver Post. « Nos systèmes continuent à compter les bulletins de vote de manière fiable et précise, et les autorités électorales locales et d’État ont confirmé publiquement l’intégrité du processus. »
NOUVEL HORIZON – Élections américaines : fraudes et manipulations
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.