Les policiers de Montbéliard (Doubs) ont été émus par une histoire de maltraitance animale en octobre dernier. Suite à cela, ils ont adopté Sirène à la SPA il y a deux mois. La petite chatte fait maintenant partie des effectifs de la police, au plus grand bonheur de ses collègues.
« On sent un véritable attachement des fonctionnaires pour l’animal », se réjouit la commissaire de Montbéliard, Déborah Bouché, au micro de France Bleu. « On l’a adoptée. On espère qu’elle nous a adopté aussi », ajoute-t-elle.
L’histoire qui a mené à cette belle adoption n’est pourtant pas très drôle. C’est un chat victime de maltraitance en octobre dernier – lancé du deuxième étage avant d’être jeté à la poubelle – qui a ému les policiers au point de vouloir adopter l’animal. « On n’a pas pu finalement recueillir ce chat victime dans cette affaire… c’était compliqué par rapport à la procédure judiciaire », explique la commissaire sur France 3.
Le désir d’adopter un chat étant né, le commissariat s’est tourné vers la SPA, et c’est ainsi que Sirène, petite chatte grise et blanche de deux ans, est arrivée dans son nouveau foyer.
Affectée à la police scientifique
« Son bureau d’affectation est à la police scientifique, mais elle se promène dans tout le commissariat », explique Karine, agent de la police technique et scientifique de Montbéliard. « On l’a installée dans notre service, car nous avons des astreintes 24 heures sur 24. Et il lui fallait un lieu assez grand pour s’adapter. »
Avant l’adoption, les policiers avaient pris soin de rencontrer la directrice de la SPA, « pour pouvoir être sûrs de l’accueillir dans de bonnes conditions ».
Une chatière dans la porte du service, un coussin sur un bureau, et même un arbre à chat montrent bien à quel point la jolie Sirène est la bienvenue ici. « Elle vit ici, c’est sa maison, on s’occupe d’elle à tour de rôle », assure Karine.
Elle apaise les victimes
Après avoir pris ses marques pendant quelques temps dans son nouveau bureau, la nouvelle recrue a été autorisée à se promener dans tout le commissariat, ce qu’elle ne manque pas de faire tous les jours, saluant tous ses collègues lors de ses tournées. « Elle vient tous les matins nous dire bonjour, on lui donne des friandises », se réjouit le brigadier Gildas.
« Un chat peut apporter de la cohérence au niveau des effectifs et même apaiser les victimes, notamment dans les affaires de violences lourdes », remarque la commissaire. Le brigadier Gildas confirme que les plaignants sont « amusés et attendris ». Il ajoute : « Un animal de compagnie dans un commissariat, ça adoucit…certains sont là pour des choses relativement dures. »
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