Alors qu’une Britannique a de la chance que son rein transplanté de 102 ans, qu’elle a reçu de sa mère, « va toujours bien », il y en a d’innombrables autres en Chine qui se font voler leurs reins – « tués sur demande » – pour alimenter l’industrie de transplantation du pays, qui représente plusieurs milliards de dollars.
Le rein transplanté qui fonctionne dans le corps de Sue Westhead serait le plus vieux du monde – il aura 103 ans en novembre de cette année.
Sue Westhead, 70 ans, de Houghton-le-Spring, dans le comté de Durham, a reçu un diagnostic de maladie rénale en 1973 alors qu’elle avait 25 ans. Heureusement, elle a retrouvé un nouveau souffle, cette même année, en recevant un rein de sa mère, Ann Metcalfe, alors âgée de 57 ans, au Royal Victoria Infirmary de Newcastle.
Elle a dit à la BBC que son rein « va toujours bien ».
Miraculeusement, le rein transplanté de Sue Westhead a duré plus de quatre décennies, défiant les obstacles médicaux et stupéfiant les médecins.
« Je pense que c’est grâce aux bons gènes de ma mère. Elle doit provenir d’une bonne souche », dit-elle. « Ma mère m’a littéralement donné la vie parce que je n’aurais pas vécu plus longtemps. »
Sue est l’une des personnes qui ont eu la chance de recevoir le cadeau de la vie grâce à un don volontaire.
Contrairement aux pratiques médicales transparentes de l’Occident, des civils innocents sont enlevés et tués en Chine pour leurs organes sains, une opération de lent génocide menée par le Parti communiste chinois.
Le 30 juin 2016, Jay Brauneisen, un résident canadien d’Edmonton, a pris la parole lors d’un rassemblement pour demander la libération de sa belle-mère, Huixia Chen, dont nous ignorons la localisation. La plus grande préoccupation pour lui et son épouse, Hongyan Lu, est que sa mère pourrait devenir « une cible pour le prélèvement d’organes » en Chine.
Huixia Chen fait partie des innombrables autres personnes qui ont été détenues illégalement en Chine pour leur croyance au Falun Gong (aussi connu sous le nom de Falun Dafa), une ancienne pratique de méditation fondée sur les valeurs de vérité, de compassion et de tolérance.
L’ancien secrétaire d’État canadien David Kilgour et le célèbre avocat canadien des droits de l’homme David Matas ont révélé dans leur rapport d’enquête d’avant-garde que des prisonniers d’opinion vivants – principalement des pratiquants du Falun Gong, ainsi que des Tibétains, des Ouïghours et des chrétiens de la House Church (église souterraine ???) – sont capturés sur une échelle nationale pour alimenter le commerce aberrant et lucratif d’organes de la Chine.
Puis, en 2016, Kilgour et Matas, ainsi que le journaliste d’investigation américain et candidat au prix Nobel de la paix en 2017, Ethan Gutmann, ont publié un rapport actualisé sur les prélèvemensst forcé d’organes, confirmant que « le nombre de greffes effectuées en Chine depuis 2000 se situe entre 60 000 et 100 000 par an ».
De plus, chaque organe transplanté peut rapporter jusqu’à des dizaines de milliers de dollars.
« La dernière mise à jour de David Kilgour, David Matas et Ethan Gutmann révèle combien cette pratique est beaucoup plus brutale qu’on ne le pensait au départ », a déclaré Hongyan Lu à The Epoch Times.
Hongyan Lu, qui réside au Canada, est libre de s’élever contre le régime en place en Chine. Cependant, de nombreux Chinois comme sa mère sont privés de ces droits les plus fondamentaux. S’ils s’expriment, ils pourraient être les prochains sur la sellette… littéralement.
Dans un autre cas encore, He Xiuling – une pratiquante chinoise de Falun Gong de la province de Shandong – a été détenue illégalement au centre de détention de Nanjiao dans la ville de Yantai, où elle a subi de graves tortures, selon un rapport publié par Minghui.org, un centre d’information qui publie régulièrement des témoignages de première main sur la persécution du Falun Gong.
Mme He est décédée mystérieusement vers 7 heures du matin le 11 mars 2004 à l’hôpital de Yuhuangding, également connu sous le nom d’hôpital Zhuangqu.
Quand son mari a vu son corps à la morgue, il a remarqué un bandage suspect enroulé autour de son bas du dos. Le médecin a dit qu’on lui avait fait une ponction lombaire, mais d’après le rapport, elle n’a pas eu de problèmes au bas du dos et à la poitrine. Pourquoi le médecin devrait-il ouvrir la zone où se trouvaient ses reins ?
Son mari a demandé au centre de détention de geler le corps de sa femme et de ne pas l’incinérer pour qu’une enquête appropriée puisse être menée. Aucune autre explication n’a été fournie.
Bien que le temps d’attente moyen pour une transplantation rénale soit de 3 à 5 ans dans le monde entier, une infirmière d’un hôpital de Tianjin City a déclaré aux journalistes de la chaîne câblée sud-coréenne de télévision Chosun qu’« un organe compatible peut être trouvé en quelques semaines » et que « si la famille du patient est disposée à donner de l’argent supplémentaire à l’hôpital, le délai peut être plus court ».
Comment peuvent-ils garantir un organe compatible en si peu de temps ?
Les journalistes se sont infiltrés pour enquêter. Ils se sont rendus à l’hôpital sous prétexte qu’ils s’informaient au sujet d’une greffe pour un patient atteint d’une maladie rénale. Leur interaction avec l’infirmière a été filmée et diffusée en secret en Corée du Sud le 15 novembre 2017, dans une émission intitulée « Investigative Report 7 ».
Ces exemples troublants ne sont que la pointe de l’iceberg. À la lumière de toutes les preuves, il a été conclu que le régime chinois est activement engagé dans le prélèvement forcé d’organes. Les prisons et les centres de détention chinois sont des « banques d’organes vivants » remplies d’innombrables prisonniers de conscience, qui sont finalement tués sur demande lorsque leurs analyses sanguines sont compatibles dans la perspective d’une transplantation programmée.
Regardez la vidéo pour en savoir plus :
Un génocide moderne : La persécution du Falun Gong en Chine
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