Sommet de la Commission baleinière internationale

17 novembre 2016 08:00 Mis à jour: 16 novembre 2016 18:53

À Portorož, en Slovénie, fin octobre, lors du sommet de la Commission baleinière internationale (CBI), les pays membres ont adopté une nouvelle résolution. Désormais, tout État souhaitant obtenir des permis de chasse spéciaux pour des expéditions scientifiques devra passer par le Comité scientifique de la CBI et n’aura plus le droit de se les octroyer. Une mesure qui contribuera à renforcer la protection des baleines !

La Cour internationale de justice demande au Japon l’arrêt de la chasse

64 pays membres qui ont répondu présents lors de la rencontre. Il s’agit de la première réunion biennale depuis que le Japon a repris la chasse à la baleine dans l’océan Austral, malgré le jugement important qu’a rendu la Cour internationale de justice identifiant les activités de chasse à la baleine illégales et demandant leur arrêt. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont soumis avec succès une résolution.

Le Japon déjoue la loi.

Le Japon utilise la dérogation au moratoire international de 1986, qui autorise, sous le prétexte de la recherche de chasser les baleines. L’Islande et la Norvège continuent eux aussi, en utilisant des failles juridiques du moratoire, à pratiquer une chasse commerciale.

Dans le cadre de son programme de chasse en Antarctique, le Japon s’apprête à tuer près de 4.000 baleines au cours des 11 prochaines années. Avant que le Japon ne décide une fois de plus de déjouer les décisions de la CBI en envoyant ses baleiniers dans l’océan Austral, IFAW appelle tous les pays à prendre de nouvelles mesures légales à son encontre.

Établir un sanctuaire dans l’Atlantique Sud, une déception pour l’IIFAW

Matt Collis, chef de la délégation d’IFAW a déclaré au cours de cette rencontre : « Une fois de plus, le projet de création d’un sanctuaire pour baleines dans l’Atlantique sud a été sabordé. C’est tout simplement décevant. Un sanctuaire dans la région aurait permis de protéger une grande variété d’espèces de baleines et de dauphins. Si cette proposition avait été adoptée, elle aurait placé la CBI au rang des institutions modernes réellement soucieuses de la conservation des baleines. Hélas, la CBI a choisi de rejoindre le club poussiéreux des chasseurs de baleines ».

« Les projets de recherche non létale dans cette région ont déjà fourni des données précieuses sur les baleines, que la création d’un sanctuaire aurait permis de corroborer, en apportant des informations bien plus utiles et précises que celles extorquées lors des soi-disant expéditions de chasse ‘scientifique’ à la baleine », a-t-il ajouté.

Le sud de l’océan Atlantique abrite des populations de rorquals communs, de baleines à bosse, de baleines bleues, de rorquals boréals, de baleines de Minke, de baleines franches, d’orques et de grands cachalots.

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