L’hiver approche et les dirigeants de l’Union européenne (UE) s’inquiètent de la flambée des prix de l’énergie.
Selon Les Echos, ils se sont retrouvés à Bruxelles le 20 octobre et pour deux jours, « afin de traiter de la sécurisation de l’approvisionnement en gaz et de la baisse des prix ». Pour tous les pays, cette inflation inquiète. Aucun consensus ne semble se dessiner parmi les Vingt-sept et la Commission, constatant cela, préfère rester discrète.
La France aimerait profiter de ce sommet pour pouvoir lancer une réforme du marché de gros de l’énergie et la solution qu’elle propose serait de découpler le prix de l’électricité du marché du gaz. Quelques pays s’y opposent et il n’est pas sûr qu’elle arrive à se faire entendre. Pourtant, sa proposition se justifie d’un point de vue économique, mais aussi écologique. Dans un pays comme la France, qui a d’autres sources de production électrique, cela permettrait de baisser considérablement les prix pour les consommateurs. Cela permettrait aussi de s’approcher de l’objectif de neutralité carbone en décourageant les pays à utiliser une énergie fossile, d’autant plus si elle est chère.
Alors que la disparité des sources de production d’électricité devrait être une force au sein de l’Union, en réalité les intérêts particuliers sont puissants, d’autant que la crise a su exacerber l’individualisme des membres.
Article écrit par Augustin Neyrand, avec l’aimable autorisation de l’IREF.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.