Christian Eiermann est un entrepreneur allemand en technologie qui vit et travaille à Bali, en Indonésie.
Cet endroit est devenu un lieu attrayant pour les touristes et les expatriés qui aiment les belles plages, les rizières et les montagnes. Mais, tout comme une grande partie de l’Asie du Sud-Est, Bali a un gros problème.
Dans des rapports publiés dans les années 2005 à 2010, la population de chiens errants était estimée à environ 600 000 à 800 000. Selon une étude publiée en 2018, malgré les abattages subséquents pour combattre la propagation de la rage, il reste aujourd’hui 150 000 à 160 000 chiens.
Selon le Bali Adoption Rehab Center, une organisation caritative de protection des animaux qui gère un refuge de plusieurs espèces sur l’île, les animaux indésirables abandonnés à la campagne ou à la porte des organisations caritatives sont trop nombreux.
Comme le décrit le BARC, « les femelles sont celles qui sont abandonnées le plus souvent, car elles ne sont pas considérées comme des chiens de garde. Ce qui les amène à se reproduire avec des chiens mâles non stérilisés et produit une nouvelle génération de chiots nés sans-abri dans la rue ».
M. Eiermann avait déjà sauvé une chienne abandonnée sur la plage et s’en occupait quand il a eu une grande surprise. En promenant sa chienne dans les rizières emblématiques de l’île, il a choisi de ne pas brancher son podcast comme il le faisait habituellement lors de ses longues promenades dans la campagne.
Entre-temps, la chienne de M. Eiermann a entendu quelques gémissements provenant des rizières humides qui étaient irriguées et a commencé à aboyer et à le tirer dans cette direction. Elle a finalement attiré son propriétaire vers quatre chiots qui avaient été abandonnés là et qui étaient tout trempés. Les pleurnichements des chiots ont aidé à attirer l’attention de la chienne de M. Eiermann, qui a entendu leur détresse.
Les chiots étaient clairement des nouveau-nés et avaient besoin d’attention et de nourriture rapidement s’ils voulaient survivre. « Je ne sais pas comment les chiots sont arrivés là, mais je suis soulagé de les avoir trouvés », a dit M. Eiermann à Newsflare. Les chiots étaient si petits et trempés qu’on aurait dit qu’ils venaient de naître.
Après les avoir sortis du champ, M. Eiermann a affiché des vidéos de ces adorables créatures vulnérables sur Facebook, demandant si quelqu’un connaissait une maman chienne qui pourrait aider à les nourrir. Cela s’avérait particulièrement important puisque l’un des chiots ne se nourrissait pas au biberon et qu’eux tous avaient besoin des anticorps présents dans le lait pour aider à renforcer leurs systèmes immunitaires.
Heureusement, l’un des amis de M. Eiermann avait une chienne poméranienne, à qui ils ont présenté les « chiots de la rizière ». Bien que cette stratégie ne fonctionne pas toujours, dans ce cas-ci, elle a fonctionné. « La chienne a accepté les chiots comme si c’étaient les siens ! Elle aboie sur quiconque ose s’en approcher ! », a affiché M. Eiermann. Il a ajouté que la portée « n’aurait pas survécu sans la chienne mère ».
Maintenant que les chiots ont passé les premières semaines critiques, M. Eiermann a entrepris de leur trouver un foyer permanent. Ce n’était pas une mince affaire étant donné que beaucoup de gens à Bali ont déjà des animaux et ne peuvent pas en accueillir davantage. M. Eiermann a dit qu’il venait d’adopter un autre chien de la plage et qu’il ne pouvait pas les garder tous. Espérons que des familles chaleureuses ont pris la relève pour adopter ces petits toutous dont la vie venait à peine de commencer.
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