Au mois de décembre, une étudiante de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines a échappé à un grave accident : la roue arrière droite de sa voiture s’est détachée pendant qu’elle roulait sur l’autoroute A13, et ce alors même que sa voiture sortait de révision.
Mercredi 8 décembre, Fanny, une étudiante de 21 ans de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, aurait pu perdre la vie. En effet, ce jour-là, en route pour l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines, Fanny a eu la peur de sa vie lorsque la roue arrière droite de sa voiture s’est détachée à pleine vitesse, pendant qu’elle était sur l’A13. Quelques jours auparavant, sa voiture était pourtant sortie de révision, a rapporté Le Parisien.
L’incident s’est produit alors qu’elle roulait sur la file du milieu, à la hauteur de la centrale de Porcheville : « J’ai senti ma voiture s’affaisser vers l’arrière puis vu ma roue me dépasser, elle est passée devant moi. Dans mon rétroviseur, il y avait des étincelles sur la chaussée car l’essieu traînait sur le sol. J’ai immédiatement braqué vers la droite pour me garer en catastrophe sur la bande d’arrêt d’urgence. Heureusement, je n’ai percuté aucun autre véhicule et surtout aucun ne m’a touchée », a confié Fanny.
Aidée par d’autres automobilistes ayant assisté à la scène, Fanny a appelé les secours : « Lorsque le dépanneur est arrivé, il m’a dit que j’ai eu beaucoup de chance d’en être sortie indemne. Ça aurait pu être beaucoup plus grave, la voiture aurait pu partir en tonneaux… », a partagé Fanny, encore en état de choc.
«J’ai vu ma roue me dépasser» : elle frôle la catastrophe sur l’A13, après son passage chez le garagiste
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Mais que s’est-il passé ? Sur place, les dépanneurs ont constaté un problème : le tambour de la roue arrière droite est resté accroché à celle-ci, et les écrous ont été coupés net, en raison d’un serrage trop appuyé. Pire, l’autre roue arrière menaçait également de se détacher. Une situation qu’aucun d’eux n’avaient jamais vu, d’autant que l’Opel Corsa de Fanny venait d’être révisée 6 jours plus tôt avec à la sortie une facture de 197 euros.
Le soir de l’incident, le père de Fanny, en colère, s’est rendu au garage pour réclamer des comptes : « Le responsable a reconnu immédiatement ses torts et m’a fait une proposition. Il nous remboursait les réparations, offrait 700 euros de valeur vénale pour la voiture et 1000 euros de préjudice. Je lui ai répondu : la vie de ma fille vaut 1000 euros ? Le ton est monté… », a-t-il déclaré.
Depuis, la famille a engagé un avocat, Me François Gerber, qui a écrit à la direction du groupe Norauto dans le but de trouver un accord. Pour lui, il s’agit d’une affaire très grave qui a été gérée avec désinvolture par le garagiste. « Au-delà du remboursement de la facture des réparations ratées et des frais de gardiennage, nous estimons qu’il y a lieu à deux préjudices. Un préjudice de jouissance, sachant que le véhicule n’avait que 100.000 kilomètres et qu’il est désormais inutilisable, et un préjudice existentiel lié à la peur de mourir. Ma jeune cliente s’est retrouvée totalement paniquée », a-t-il déclaré.
De son côté, Fanny a reçu beaucoup de soutien via les réseaux sociaux. Et après un temps sans conduire, elle s’est décidée à reprendre la route avec la Peugeot 206 de sa mère, notamment pour aller en cours.
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