Sound of Freedom, le succès retentissant du box-office, continue d’engranger des recettes puisqu’il a dépassé le dernier film d’Indiana Jones ce week-end.
Ce film de 131 minutes, consacré au trafic d’enfants, a battu les grands studios hollywoodiens, avec un budget de 14,5 millions de dollars, dont une grande partie a été financée par le crowdfunding (Financement participatif).
Walt Disney Company a mis en veilleuse Sound of Freedom en 2018 avant qu’Angel Studios n’obtienne les droits de distribution. Le film est sorti dans les cinémas américains le 4 juillet et a battu le film de Disney Indiana Jones et le cadran du destin.
Le budget de production d’Indiana Jones aurait été estimé à 294 millions de dollars, sans compter le marketing, ce qui fait de ce film un échec commercial jusqu’à présent.
Les recettes de Sound of Freedom se sont élevées à 172.813.772 dollars au 13 août, juste devant les 172.624.353 dollars engrangés par le cinquième film de la franchise Indy, le premier depuis que Disney l’a rachetée à son créateur George Lucas.
Le film Indiana Jones est sorti le week-end du 30 juin avec 60 millions de dollars de recettes.
Surmonter les obstacles du studio
Sound of Freedom repose sur le témoignage d’un ancien agent du ministère de la sécurité intérieure (DHS), Tim Ballard, qui a sauvé des enfants des réseaux internationaux de trafic sexuel. M. Ballard a quitté son poste au ministère de la sécurité intérieure et s’est rendu dans la jungle colombienne pour sauver des enfants victimes des réseaux de prostitution.
Le film met également en scène Mira Sorvino, lauréate d’un Oscar, et Bill Camp, de 12 Years a Slave.
Le film a été réalisé par Alejandro Monteverde et produit par Eduardo Verastegui.
Jim Caviezel interprète le rôle de M. Ballard dans ce film. Il est surtout connu pour avoir joué Jésus-Christ dans le film de Mel Gibson La Passion du Christ (2004) et pour avoir incarné Edmond Dantès dans Le Comte de Monte-Cristo (2002).
Le film est la meilleure surprise du box-office national pour l’année 2023, dépassant d’autres œuvres attendues comme Mission : Impossible-Dead Reckoning Part One, Elemental et The Flash, selon le site Box Office Mojo.
Neal Harmon, PDG et cofondateur d’Angel Studios, a expliqué le mois dernier au Washington Examiner que Sound of Freedom avait été « initialement réalisé avec la Fox (21st Century) ».
Une fois le film terminé, la Fox a été rachetée par Disney, qui a déclaré : « Nous ne pouvons pas sortir ce film ».
« Eduardo a attendu plus d’un an avant que (Disney) ne libère les droits du film. Il a alors essayé de le porter à l’écran, mais le Covid est arrivé au même moment, et trois autres années se sont écoulées. »
« Nous voulons répondre aux prières des enfants le plus tôt possible », a affirmé M. Harmon lorsque des investisseurs indépendants ont sauvé le film de l’obscurité, malgré la réticence des experts de l’industrie qui estimaient qu’une sortie en été serait un désastre compte tenu de la concurrence des grands studios.
Les critiques d’Hollywood jugent le film trop politique
Le film a été projeté par l’ancien président Donald Trump à Bedminster, dans le New Jersey, qui l’a qualifié de source d’inspiration.
« C’est un grand film. Et je comprends maintenant pourquoi il marche si bien. Il est une source d’inspiration incroyable », a-t-il affirmé.
En réponse aux critiques qui ont qualifié le film de politique, M. Monteverde et son coscénariste Rod Barr ont écrit un article d’opinion le 14 août dans le Hollywood Reporter, déclarant que le film n’était « pas le moins du monde politique ».
« La traite des enfants n’est pas une question relevant des conservateurs ou des libéraux. Il s’agit d’une question fondamentale de droits de l’homme, qui nous touche au plus profond de nous-mêmes en tant qu’êtres humains. »
« Tous ceux qui ont vu Sound of Freedom savent que le film lui-même n’est pas le moins du monde politique. Il est basé sur l’histoire d’une personne réelle, Tim Ballard, qui a quitté son emploi à la Sécurité intérieure pour secourir des enfants victimes du trafic d’êtres humains. »
« Au cours du développement, de la recherche et de l’écriture de l’histoire, nous ne nous souvenons pas avoir eu une seule conversation sur la politique avec Tim. Pourquoi ? Parce que les opinions politiques personnelles ne devraient pas être prises en compte lorsqu’il s’agit de sauver des enfants de la traite des êtres humains. »
MM. Monteverde et Barr ont ajouté que les Américains ne devraient pas laisser la politique « nous empêcher de faire le travail nécessaire pour lutter contre le trafic d’enfants ».
Jim Caviezel, qui a critiqué les scandales sexuels présumés à Hollywood, a répondu aux critiques des médias concernant le film.
« Ils ont peur. Ils tremblent dans leurs bottes. Et ce parce que le public écoute son cœur, et c’est ce que ce film vous dit de faire », en faisant référence à ceux qui, dans l’industrie, souhaitent faire taire le film, lors d’une interview donnée au mois de juillet.
« Le trafic d’enfants est un problème international, et nous espérons profiter de l’incroyable élan suscité ici aux États-Unis pour partager le puissant message de ce film dans le monde entier », a fait remarquer Jared Geesey, vice-président senior de la distribution mondiale d’Angel Studios.
Le film n’est sorti qu’en Amérique du Nord, mais il sera diffusé à l’étranger le 18 août, lors de sa première en Afrique du Sud.
Le film sera ensuite diffusé en Australie et en Nouvelle-Zélande le 24 août et dans d’autres pays.
Les spectateurs du Mexique, du Guatemala, du Salvador, de la Colombie, de la Bolivie, du Pérou et du Costa Rica verront le film pour la première fois le 31 août.
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