Samedi 28 mars, dans la matinée, un homme soigné aux urgences du CHU de Strasbourg-Hautepierre a craché au visage d’une infirmière et d’un agent de sécurité en insinuant qu’il était porteur du coronavirus.
Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme âgé de 23 ans a été pris en charge aux urgences du CHU de Strasbourg-Hautepierre pour une crise d’épilepsie. À peine arrivé, l’homme s’est montré très agité et le personnel médical a décidé de l’allonger sur un brancard en lui attachant les membres, relate DNA.
Grâce à des sédatifs, il a fini par se calmer, mais vers 9 h 30, l’homme a recommencé à se débattre en essayant de se détacher.
Afin de le raisonner, trois infirmières se sont approchées de lui, et alors qu’elles étaient en train de mettre en place une contention thoracique, il a commencé à les insulter et à les menacer de mort.
À ce moment, l’homme a craché en direction de l’une des infirmières qui portait un masque. L’ayant atteinte au front, l’homme a hurlé qu’il espérait être porteur du coronavirus et qu’elle serait contaminée. Ayant du mal à le contenir, un agent de sécurité de l’hôpital est arrivé en renfort, mais à son tour, l’homme lui a craché dessus, le touchant au visage.
#coronavirus Un homme soigné aux urgences du CHU de #Strasbourg-Hautepierre s’en est pris au personnel samedi matin. Il a craché au visage d’une infirmière et d’un agent de sécurité en insinuant qu’il était porteur du #COVID19 https://t.co/aqcPzygRIY
— Lou Pastrouil (@LaNissarda) March 29, 2020
L’homme, qui continuait à proférer des insultes et des menaces, a été interpellé par la police quelques minutes plus tard.
Placé en garde à vue pour violences aggravées, outrages et menaces de mort. Il devrait être déféré au parquet ce lundi, en vue d’un passage en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Strasbourg.
Heureusement pour l’infirmière et l’agent de sécurité, l’homme n’était pas porteur du coronavirus de Wuhan.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.